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France - Danemark, comme on se retrouve…

En demi-finale du Championnat du monde, la France affronte le Danemark ce vendredi à Hambourg. Un vieil ennemi que les Bleus trouvent régulièrement sur leur route vers les médailles internationales. Un adversaire très adversaire solide.
Article rédigé par Christophe Gaudot
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (STEPHANE PILLAUD)

Demi-finale du Mondial 2009, finale du Mondial 2011, de l’Euro 2014 et des JO 2016, match pour la 3e place à l’Euro 2018… Depuis dix ans maintenant, la France et le Danemark ont pris l’habitude de se retrouver dans les matches à enjeux des compétitions internationales. La péninsule scandinave est d’ailleurs l’équipe que les Bleus ont le plus affronté en phase finale depuis dix ans (5 fois) devant la Croatie et l’Espagne (4 fois). Une rivalité au sommet du handball mondial.

Le Danemark sans fausse note

Depuis le début du Mondial, Français comme Danois ont maîtrisé leur sujet sans aucun souci. Pour les coéquipiers de Mikkel Hansen, cinq victoires au premier tour dont une autoritaire contre la Norvège (30-26) qui disputera l’autre demi-finale face à l’Allemagne puis trois nouvelles au tour principal notamment face à la Hongrie mais surtout la Suède qui n’avait concédé qu’une seule défaite jusqu’ici. Pour les Bleus, une seule défaite mais dans un match sans enjeu contre la Croatie, mercredi soir.

Les Danois s'appuient évidemment sur l'une des stars mondiales du handball, l'arrière du Paris SG Mikkel Hansen, meilleur buteur du tournoi avec 53 réalisations et qui retrouvera son coéquipier en club et rival à l’échelle internationale, Nikola Karabatic. ”Ils sont costauds et en confiance. Ce sera un adversaire difficile à jouer mais nous avons toutes les clefs et l’équipe pour les faire douter, et les battre”, estime le meneur du Paris Saint-Germain.

Côté Français, on comptera une nouvelle fois sur la défense, la meilleure du tournoi sans doute même si les chiffres penchent en faveur des Danois (21,4 buts encaissées par match contre 23,5 pour les Français). Oui mais contre des adversaires moins dangereux. “On ne peut plus se cacher”, assure Valentin Porte auteur de 13 buts depuis le début du Mondial et troisième joueur de champ le plus utilisé par Didier Dinart derrière Ludovic Fabregas et Dika Mem. “Nous sommes à la porte de la distribution des médailles, note le sélectionneur. Il ne faudra pas avoir de regrets et tout donner pendant une heure pour passer en finale. Il faudra aussi de l’envie, de l’engagement et de la détermination.”

En Allemagne, pas au Danemark

Côté Français, “le souvenir douloureux” dixit Fabregas, de la finale des Jeux Olympiques 2016 de Rio est toujours présent. Favoris pour une troisième médaille d'or d'affilée, les Bleus avaient subi à Rio leur défaite la plus marquante de la décennie. Après son non-match dans une rencontre sans enjeu devant la Croatie, l’équipe de France sait qu’elle entre désormais dans le vif du sujet. “Le Danemark est une équipe qui joue très bien au Hand et qui déjà tout gagné, rappelle Vincent Gérard, 37% de parades dans ce Mondial. Le match sera compliqué et difficile mais pour devenir champion du monde, il faut bien disputer ce type de match.”

Disputer ce genre de match et les gagner. Alors que le Danemark co-organise le Mondial avec l’Allemagne, les Bleus ont la chance de ne pas affronter les Rouge chez eux mais à Hambourg pour leur seul match hors de leurs frontières. “Quitte à les affronter, c’est mieux de les jouer à Hambourg, sur terrain neutre”, confirme Porte même si la proximité de la ville du nord de l’Allemagne avec le Danemark (150 km) devrait permettre à une forte colonie de supporteurs de se déplacer.

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