France-République Tchèque: Tout n'a pas été parfait pour les Bleus
Tout n'a pas été parfait. C'est ce qu'on retiendra du succès finalement étriqué de l'équipe de France sur la République Tchèque. Les Bleus auront dominé leur sujet pendant une petite demi-heure à cheval sur les deux mi-temps. Pour le reste, il y a des choses à revoir.
Comme une évidence, l’équipe de France tarde à entrer dans son tournoi. La pression du premier match et un adversaire accrocheur font que le début de match ne sera pas si flamboyant que la suite. Malgré un Guigou des grands jours (7/7 en première période), la France ne parvient pas à se défaite d’une République Tchèque difficile à manier. Au bout d’un quart de jeu, le score est serré (7-6 en faveur des Bleus). C’est le moment choisi par les Bleus pour enfin enclencher la deuxième vitesse. En sept minutes, l’écart passe de un à cinq buts grâce à des réalisations de Porte, Guigou ou encore Sorhaindo. A la pause, les joueurs de Claude Onesta ont porté leur avance à sept buts (16-9). Un score logique, les Bleus profitant des pertes de balles tchèques (11 avant la pause) pour en profiter sur jeu rapide (4 buts en contre attaque).
Quelques imperfections
Le début de la deuxième période est conforme à la fin de la première. Menés par Karabatic, l’équipe de France maintient son avance (18-11, 35e). Mais comme c’est le premier match, il fallait bien quelques imperfections. Aussi, la République Tchèque profite de la baisse de régime bleue pour « refaire » un peu son écart (20-16, 42e) et même 22-19 à un quart d’heure de la fin. L’équipe de France est loin d’être sereine. Fort heureusement elle dispose dans ses rangs d’un joueur nommé Nikola Karabatic qui va marquer par trois fois en quatre minutes pour redonner à l’écart une ampleur plus importante (27-21, 51e). Une avance que l'équipe de France voit de nouveau fondre avant la fin de la partie. Les Bleus conservent l'essentiel, à savoir la victoire mais Claude Onesta aura sans doute des choses à revoir avant la rencontre face à l'Egypte, dimanche.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.