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Gnonsiane Niombla : "deux matches à la vie à la mort"

Comme à l'Euro, Gnonsiane Niombla a intégré le groupe de l'équipe de France pour disputer le Mondial en cours de route. Après le clinquant succès face à l'Australie (46-7), la demi-centre et arrière des Tricolores revient sur ce rôle à part et la situation des Bleues, condamnées à la victoire lors de leurs deux derniers matches du tour préliminaire, contre l'Allemagne et le Danemark.
Article rédigé par Adrien Paquier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
 

Comment avez-vous appris votre intégration au groupe pour remplacer Camille Ayglon-Saurina ?
Gnonsiane Niombla : "
Olivier (Krumbholz, le sélectionneur) m’a convoqué et j’ai pris la nouvelle de manière positive. Nous sommes toutes là pour jouer et performer. Ce n’est jamais évident d’être out mais aujourd’hui, je suis contente de faire partie du groupe. Je suis forcément très triste pour Camille et celles qui sont là mais ne jouent pas. J’espère maintenant apporter un maximum pour atteindre la performance attendue demain (mercredi) contre l’Allemagne."

A l'Euro l'an dernier Olivier Krumbholz vous avait intégrée aussi en cours de compétition. Comment vivez-vous ce rôle ?
GN : "
Je le vis comme on me le donne. Ce n'est jamais évident de rentrer dans une compétition. Je suis une privilégiée, j’ai de la chance de pouvoir jouer et porter ce maillot de l’équipe de France. Effectivement je ne vais pas vous dire que j’étais hyper heureuse quand Olivier m’a annoncé que je ne ferai pas partie des seize au départ. J’ai la chance d’être au Japon, de disputer un Mondial, je ne peux pas me permettre de faire la fine bouche. Le rôle qu’on m’a donné, je le prends et j’essaie de l’assumer."

Que vous-êtes vous dit entre les joueuses après vos deux premiers matches manqués ?
GN: "
On a abordé les aspects techniques et tactiques. C’est sur le jeu que ça pêche, ce n’est pas entre nous. On est triste de ne pas produire ce que l’on sait produire, et c’est essentiellement ça. On n’a pas l’habitude d’être autant en difficulté dans le jeu mais on est humaine ! On doute forcément, on a un peu moins de sourires et on est un peu agacée. On a tellement habitué les gens à ce que l’on gagne qu’ils ne comprennent pas qu’on peut faillir un tout petit peu. Maintenant il n’y a pas de secret, il faut remettre de l’enthousiasme, des courses, du jeu sans ballon. On se parle franchement, il n’y a pas de souci entre nous ou de problème extra handball." 

La large victoire contre l'Australie a contribué à vous redonner le sourire et d'aborder plus sereinement l'Allemagne (mercredi) et le Danemark (vendredi) ?
GN : "
Tout le monde a marqué (sauf Béatrice Edwige), on a toutes apporté notre pierre à l’édifice. C’est soulageant de se comprendre, de ne pas perdre des ballons comme on le faisait ces deux derniers matches. Après, on savait que l’Australie était une nation faible du handball mais il fallait le faire, être disciplinées et courageuses. Sincèrement le vrai combat, il sera demain et jeudi. On n'a pas le choix, c'est deux matches à la vie à la mort."

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