L'Espagne en finale de son Mondial
Les Espagnols en finale huit après
Les Espagnols avaient remporté leur précédente finale en 2005. Ils tenteront de conquérir un deuxième titre mondial, dimanche (17h15) au Palau Sant Jordi de Barcelone. Ils seront opposés au vainqueur du match opposant la Croatie au Danemark, vendredi en fin de soirée. L'Espagne, médaillée de bronze en 2011, a archi-dominé cette demi-finale, contre des Slovènes sans doute déjà trop satisfaits d'en être arrivés là pour vraiment opposer de résistance. La Slovénie n'avait encore jamais fini mieux que 10e d'un Mondial (2007). Mais son équipe jeune et talentueuse, inspirée par le succès des clubs de Celje et Velenje, a démontré durant ce tournoi un vrai potentiel pour l'avenir.
Privés de leur meilleur marqueur, l'ailier gauche de Montpellier Dragan Gajic, victime d'une déchirure, les Slovènes n'ont pas vraiment eu l'occasion de briller vendredi. La Slovénie, incapable de vraiment mettre en place son jeu rapide, a plus ou moins tenu le rythme pendant trente minutes (12-13 à la pause). Mais son jeu d'attaque s'est ensuite effrité, au point de paraître parfois bien désordonné. Les Slovènes n'ont ainsi inscrit que deux buts entre la 30e minute et la 50e minute, laissant les Espagnols creuser en contre-attaque un écart qui a même atteint les 8 buts à la 53e minute.
Le Danemark impressionnant
De son côté, le Danemark se hisse comme en 2011 en finale du Mondial. Les Danois, qui s'étaient inclinés il y a deux ans face à la France en prolongation (35-37), tenteront d'offrir à leur pays son premier titre mondial, après avoir ramené deux fois l'argent (1967, 2011). Mais c'est bien le Danemark qui aura les faveurs du pronostic. Le champion d'Europe en titre a complètement démoli la Croatie (30-24), qui sortait pourtant d'une prestation de choix en quart contre la France (30-23), double tenante du titre.
Doté de la meilleure attaque du tournoi, le Danemark a construit sa victoire sur la base d'une défense oppressante et d'un extraordinaire gardien Niklas Landin (16 arrêts), qui ont complètement étouffé les Croates. Ces derniers n'ont jamais trouvé les clés de la défense danoise. Avec un Mikkel Hansen économe de ses tirs mais jouant extrêmement juste et un Anders Eggert diabolique sur son aile gauche, les Danois ont accéléré quand bon leur a semblé.
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