La Croatie, le traditionnel rival
Une rivalité énorme
Depuis l'Euro-2008, chaque année, la France affronte la Croatie. Au moins une fois. Et depuis la défaite des Costauds en demi-finale de l'Euro, les Croates ont pris l'habitude de s'incliner. En poule et en finale des Jeux Olympiques en cette année 2008, en finale du Mondial-2009, en finale de l'Euro-2010, en finale du Tournoi de Paris en 2011, en demi-finale des Jeux Olympiques de Londres en 2012. Entre ces revers, une victoire dans le tour principal du Mondial-2009, et une autre encore en poule lors de l'Euro catastrophique des Français en 2012, cela a de quoi frustrer.
Depuis son premier et seul titre olympique en 2004, les Croates se cassent les dents. Leur jeu traditionnel, magnifié par le génial mais parfois ingérable Ivano Balic, avait tout pour régner sur la planète hand. Elu par deux fois meilleur joueur du monde (2003 et 2006), le demi-centre croate a raccroché. Mais derrière lui, il a laissé des joueurs d'un talent immense: le gardien Alilovic, les arrières Lackovic et Vukovic, le vieillissant mais toujours pénible pivot Vori, et son successeur Duvnjak.
Avec des ailiers vifs et rapides, une base arrière athlétique, et un pivot-déménageur, la Croatie est un véritable poison. Capable de prendre feu en quelques minutes lorsqu'elle prend l'avantage au score, elle est aussi susceptible dé "dégoupiller" rapidement lorsqu'elle est menée. Un talon d'Achille qui lui a souvent joué des tours contre la France. Avec une qualité technique hors norme et une tendance à en rajouter ou à mettre la pression sur le corps arbitral, les Croates ne sont jamais des adversaires rêvés. Même pour les Français.
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