La France s'impose devant l'Espagne et va en finale du Mondial
Déjà quatre fois sacrés en vingt ans (1995, 2001, 2009, 2011) , les Français essaieront d'aller décrocher leur cinquième titre avec indiscutablement la faveur des pronostics au vu de leur expérience et de ce qu'ils ont démontré lors de la compétition.
Omeyer donne le ton
Portée par un Thierry Omeyer sensationnel dans sa cage, la France a confirmé son ascendant sur l'Espagne, qu'elle avait battue deux fois ces dernières années, avant d'aller décrocher un titre: en quart de finale des JO-2012 et en demi-finale de l'Euro-2014 Après avoir plané sur son huitième de finale contre l'Argentine, puis sur son quart face à la Slovénie, la France a souffert comme elle pouvait s'y attendre. Mais elle n'a jamais laissé l'Espagne mener, à l'exception des premières minutes. Le match est parti sur un rythme échevelé et Nikola Karabatic n'a attendu que huit minutes pour marquer son deuxième but de la soirée et atteindre la barre des 1000 buts en sélection.
Son association avec un Daniel Narcisse redevenu aérien a fait des merveilles et porté la France fermement en tête (10-6, 13e). L'Espagne n'a évidemment pas tardé à réagir en ordonnant une défense stricte sur Nikola Karabatic. ais Michaël Guigou, plus diabolique que jamais, a pris à son compte la Son association avec un Daniel Narcisse redevenu aérien a fait des merveilles et porté la France fermement en tête (10-6, 13e). L'Espagne n'a évidemment pas tardé à réagir en ordonnant une défense stricte sur Nikola Karabatic. Mais Michaël Guigou, plus diabolique que jamais, a pris à son compte la conduite du jeu français pour donner aux Bleus cinq buts d'avance (12-7, 16e). Le gardien espagnol Gonzalo Perez de Vargas a alors évité le pire aux siens. Bien aidés par un arbitrage très permissif à leur encontre en attaque, les Espagnols se sont ensuite un peu rétablis (12-14, 23e). L'entrée de Mathieu Grébille sur la base et le triple arrêt de Thierry Omeyer dans la dernière minute ont cependant permis aux Bleus de reprendre un peu d'air à la mi-temps (18-14).
Une fin de match accrochée
La seconde période fut beaucoup plus restrictive offensivement. Elle commença d'abord mal pour la France, avec la sortie de Grébille, probablement touché à la clavicule gauche après une mauvaise chute (32e) Omeyer, chaud bouillant, a continué à dominer les Espagnols, qui sont tout de même une nouvelle fois revenus en profitant de pertes de balle des Français (18-19, 37e). Destabilisés par les prouesses de Perez de Vargas, mais aussi maladroits par excès de précipitation, les Bleus sont alors restés sept minutes sans marquer, avant que Cédric Sorhaindo ne rompe cette série néfaste.
Malgré tout, même dans ce temps faible, la France a pu continuer à compter sur sa défense. Omeyer a sorti deux pénalties, mais a été mal récompensé, les Espagnols marquant sur le rebond (21-22, 51e). La tension est devenue extrême, mais la France a continué à préserver une petite avance, toujours grâce à son gardien. Impeccable jusque-là, Sorhaindo a gâché quasiment deux balles de match en se heurtant à Perez de Vargas. Encore auteur d'un double arrêt magistral (57e), Omeyer a pu haranguer avec délectation le nombreux public tricolore. Puis, comme un symbole, il a écarté un dernier pénalty pour emmener la France en finale.
Ce sera la sixième finale mondiale pour la France, qui n'en a perdu qu'une, en 1993 face à la Russie. Elle en sera évidemment la très grande favorite face au pays hôte, qui est devenu le premier pays non-européen à se qualifier pour la finale d'un Mondial messieurs. les Bleus retrouveront en face d'eux Bertrand Roiné, qui avait gagné avec eux le Mondial-2011 et porte désormais les couleurs du Qatar.Si la France s'impose, elle détiendra à nouveau simultanément les trois
titres majeurs, après avoir gagné les JO-2012 et l'Euro-2014, et ce pour la deuxième fois de son histoire (JO-2008, Mondial-2009 et Euro-2010).
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