Le Qatar, l'hôte du tournoi, invité inattendu dans le dernier carré
Ce triomphe est une bénédiction pour le Qatar, un petit émirat du Golfe aux immenses ambitions sur la scène sportive internationale. C'est la première fois qu'il va si loin dans une grande compétition internationale, tous sports collectifs confondus.
En handball, son meilleur résultat dans un Mondial jusqu'alors était une 16e place en 2003. Cette fois, le Qatar a fait bien mieux là dans un sport habituellement outrageusement dominé par les nations européennes. Il n'est d'ailleurs que le troisième pays ne représentant pas le Vieux Continent, après la Tunisie (4e en 2005) et l'Egypte (4e en 2001), à atteindre les demi-finales d'un Mondial.
Pour cet événement, le Qatar a créé une équipe de toute pièce, en naturalisant plusieurs joueurs étrangers. Mais sa force est d'avoir su créer en quelques mois à peine, sous la houlette de Valero Rivera, champion du monde à la tête de l'Espagne en 2013, un groupe cohérent, qui a notamment réussi à éliminer l'Allemagne en quarts de finale. Ce qui n'est pas un mince exploit. Les Qataris ont maintenant légitimement le droit de penser à la finale. La Pologne, qui retrouve enfin des demi-finales mondiales, après sa place de finaliste en 2007 et sa médaille de bronze en 2009, n'apparaît pas imbattable. Le Qatar finaliste de son propre mondial, ce qui s'avérait improbable avant le début de la compétition pourrait bien se réaliser.
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