Les 5 choses à savoir sur le Mondial de handball
• Ça se passe en Egypte, avec du public
Pour sa 27e édition, le championnat du monde de handball pose ses valises en Egypte. C’est la deuxième fois que le pays des Pharaons accueille la compétition. Lors de la première en 1999, c’est la Suède qui l’avait emporté contre la Russie. La France avait quitté la compétition dès les quarts de finale. Du 13 au 31 janvier, 4 villes égyptiennes accueilleront le tournoi, dans des salles allant de 5 000 à 17 000 places. Et surtout : des salles qui seront remplies à 30% de leur capacité, ce qui, par les temps qui courent, est à noter. La présence des spectateurs sera d’ailleurs scrutée, puisqu’il s’agit d’une première dans ce début d’année 2021 marqué par la Covid-19. Pour l’occasion, le président du CIO, Thomas Bach, devrait être présent pendant la compétition, à quelques mois des Jeux de Tokyo.
• Un nouveau format
Cette 27e édition sera la première à 32 équipes, contre 24 auparavant. Une augmentation qui entraîne un changement de format, ce qui n’est pas forcément une chose facile lorsque l’on connaît la complexité des compétitions de handball. Alors, pour résumer : les 32 équipes sont réparties en 8 poules de 4 nations dans un tour préliminaire qu’on peut qualifier d’anecdotique ou presque, puisque les trois premiers de chaque poule se qualifient pour la suite. Arrive alors le tour principal avec 4 poules de 6 équipes. Les deux premiers se qualifient pour le tableau final, plus classique : quart de finale, demi-finale, finale. Petit paradoxe : l’augmentation du nombre d’équipes entraîne une baisse du nombre de matches, afin d’augmenter le temps de repos. Voilà, vous savez tout.
• Qui sont les favoris ?
Tenants du titre, les Danois sont évidemment favoris à leur propre succession. Mais derrière eux, la liste des prétendants est longue, comme l’explique Jérôme Fernandez, meilleur buteur de l’histoire des Bleus : "Les Espagnols sont double champions d’Europe, les Norvégiens double vice-champions du monde. On peut aussi attendre beaucoup des Croates, qui reviennent à un très haut niveau, tout comme la Suède. Et il ne faut pas oublier l’Allemagne, car même privés de plusieurs cadres, les Allemands puisent dans un vivier incroyable de joueurs" . Ce qui porte déjà à 6 le nombre de favoris, auxquels on a du mal à ne pas ajouter la France qui, même blessée, reste dangereuse : "Et il faut se méfier de l’Egypte, qui joue à domicile et progresse bien ces dernières années", glisse Fernandez. Faites vos jeux !
• Et les Bleus dans tout ça ?
Médaillés de bronze en 2019, mais éliminés dès le premier tour de l’Euro il y a un an, les Bleus sont en quête de renouveau. Emmenés par Guillaume Gille, nommé sélectionneur après la débâcle de janvier 2020, les Français veulent retrouver des couleurs. Pour cela, ils devront composer sans le maître à jouer Nikola Karabatic, blessé, mais aussi sans Matthieu Grébille ni Cédric Sohraindo, non retenus. L’expérimenté Michaël Guigou sera chargé de guider les siens, brassard de capitaine au bras, pour une de ses dernières campagnes tricolores, tout comme Luc Abalo. Premier objectif pour les Bleus : sortir de leur groupe abordable, avec l’Autriche et la Suisse invitée de dernière minute, mais où ils croiseront toutefois les redoutables Norvégiens.
• Les dates clés :
Jeudi 14 janvier, 20h30 : Norvège - France
Samedi 16 janvier, 18h00 : Autriche - France
Lundi 18 janvier, 18h00 : France - Suisse (qui a remplacé les USA, forfaits à la veille de la compétition pour cause de Covid-19)
20-24 janvier : Tour principal (3 matches)
Quarts de finale : 27 janvier
Demi-finales : 29 janvier
Finales : 31 janvier
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.