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Mondial 2019 : Des Bleus impatients et méfiants avant d'affronter le Brésil

Le Championnat du monde marathon débute ce soir, à la Mercedes-Benz Arena de Berlin (20h30), pour l’équipe de France. Au programme, 10 matches pour décrocher un troisième titre consécutif. Mais avant de penser à l’exploit, et d’obtenir un billet pour les Jeux Olympiques de Tokyo, la première étape se nomme le Brésil.
Article rédigé par Adrien Paquier
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
  (PILLAUD STEPHANE)

Depuis le 26 décembre, date du début de la préparation pour le Championnat du monde en Allemagne et au Danemark (10-27 janvier), l’équipe de France trépigne d’impatience de lancer sa compétition. "Je suis très motivé. On sort d’un Euro où on a été cherché une médaille de bronze. On a une équipe jeune et bourrée de talents qui est un peu remaniée année après année.", s’enthousiasmait déjà Michaël Guigou, joueur le plus capé de l’effectif avec 262 sélections au compteur. "Je suis impatient d’aller en Allemagne, et au Danemark pour les finalités, face à deux pays prétendants au titre et dans une ambiance qui va être exceptionnelle."

De la Maison du Handball, où les Bleus ont entrepris un gros travail physique, sous l’impulsion de Guillaume Gille l’entraineur adjoint, en passant par Rouen et les deux victoires contre la Slovénie, le sélectionneur, Didier Dinart, et ses hommes on découvert Berlin hier. Ce soir, l’ambiance sera au rendez-vous et le Mondial est bel et bien lancé.

Dans le groupe A, avec l’Allemagne, la Russie, la Corée unifiée, la Serbie et le Brésil, la France dispose "d’une poule les plus relevées, souligne Luka Karabaticavec le pays hôte qui est le grand favori de cette compétition". 

4 matches en 5 jours 

Mais s’il y a bien une chose que les Bleus ont répétée en boucle depuis le début de la préparation c’est de "prendre les matches les uns après les autres". Une phrase toute faite et appréciée des sportifs, cependant adéquate face au programme qui attend l’équipe de France.

"Quand on joue une compétition dense avec 4 match en 5 jours, il est compliqué de se projeter. Il faut faire les choses dans l’ordre et ça commence par une victoire contre le Brésil.", confit le pivot des Bleus qui disputera la compétition sans son frère Nikola Karabatic. "Un match d’ouverture est toujours un peu particulier, il y a de l’appréhension et un temps de mise en route. Il faut être méfiant."

Comme le cadet des Karabatic, Didier Dinart soulève la complexité du Championnat du monde, déjà par son format : « Avec 3 équipes sur 6 qui passent au premier tour, si on manque d’humilité contre le Brésil, qui nous a posé des problèmes par le passé, on peut se retrouver dans une situation délicate.»

Faire preuve d’humilité donc, mais cette équipe brésilienne est largement à la portée de l’équipe de France. Avec un bilan de 7 victoires en autant de confrontations, les sextuples champions du monde n’ont plus rencontré les Sud-Américains depuis 2016. Les Bleus avaient éliminé le Brésil en quarts de finale de ses Jeux Olympiques (34-27). 

"Des règles à suivre pour arriver jusqu’au bout"

La confiance, l’autre maitre mot pour aller au bout de la compétition selon Luc Abalo : "Le Mondial va se jouer sur ce que l’on va dégager et la confiance que l’on a en nous.  Ca va se jouer que sur ça.", insiste l’expérimenté ailier droit déjà triple champion du monde. "Les qualités individuels tout le monde en a. Maintenant ça va être des règles à suivre pour arriver jusqu’au bout. Et l’une de ces règles c’est la confiance en soi, en l’effectif, du coach jusqu’au joueur."

A 20h30, les Bleus ne pourront plus faire marche arrière. A l’issue des deux fois trente minutes, l’équipe de France aura envoyé un premier message à ses adversaires. Reste à savoir s’il sera de nature à les inquiéter.  

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