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Mondial : cinq questions pour un dernier carré

Cinq questions auxquelles les Français devront répondre lors du tour principal du Mondial de handball à Cologne pour atteindre les demi-finales. Le défi commence samedi (18h00) par un choc contre l'Espagne.
Article rédigé par franceinfo: sport avec AFP
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 3min
  (SOEREN STACHE / DPA)

Les trois points suffiront-ils ?

Invaincus en cinq matchs (4 victoires, 1 nul), les Bleus arrivent sur les bords du Rhin avec trois points (2 pris contre le Brésil et 1 contre l'Allemagne), à égalité avec le pays organisateur. La Croatie est en pole position avec quatre points et l'Espagne en retard avec deux. L'Islande et le Brésil (0 point) n'ont presque aucune chance de finir dans les deux premiers.

La France garde son destin en main. Avec trois victoires, samedi contre l'Espagne, dimanche contre l'Islande et mercredi contre la Croatie, elle sera bien sûr en demi-finale vendredi prochain à Hambourg. Elle pourrait aussi y arriver en perdant un des trois matchs, en fonction des résultats des autres.
 

Nikola Karabatic va-t-il monter en puissance ?

La star est entrée en piste (26 minutes) dans le match sans enjeu contre la Russie (23-22), mercredi, "pour pouvoir avoir déjà un rythme intéressant" à Cologne, a expliqué le sélectionneur Didier Dinart. Le joueur du PSG, utilisé comme arrière gauche, a fait un match encourageant, solide en défense et volontaire en attaque, même s'il a échoué au tir (0/3).

Il a joué "sans appréhension" trois mois après son opération au pied gauche. "Il manque un peu de rythme, mais c'est normal. Le plus important, c'était le côté physique, la santé, que le pied ait tenu. Pour le reste, je ne me fais pas de soucis, je sais que tout va revenir très vite", a dit son frère Luka.
 

  (ODD ANDERSEN / AFP)

 La défense va-t-elle rester de fer ?

Avec 22,6 buts encaissés par match, la France se situe dans le quatuor de tête des meilleurs défenses, grâce à des joueurs comme Adrien Dipanda et Ludovic Fabregas, dans le groupe probablement le plus dense. "C'est notre point de base et notre point fort, à continuer", a dit l'arrière Nedim Remili.

En attaque, c'est moins brillant, même si le demi-centre Kentin Mahé (22 buts) et Remili (20 buts) ont montré de belles choses. "L'attaque, c'est toujours le secteur le plus compliqué à régler. Ca demande beaucoup de réglages, de timing. Or, cette année, on a une équipe qui a encore un peu évolué, donc, c'est normal que tout ne soit pas parfait", a dit Luka Karabatic.
 

Richardson va-t-il donner du peps à l'attaque ?

Le déclic viendra peut-être de Melvyn Richardson. Le jeune gaucher surdoué de Montpellier a été intégré au groupe jeudi à la place de Nicolas Claire pour disputer son premier Mondial à 21 ans. Plein de jus, il a "tout de suite lâché les chevaux": 4 buts (dont un penalty) en une seule période contre la Russie. "Il est tout simplement à la hauteur de ce qu'on peut attendre de lui. Quand il est venu en tant que 17e, ce n'était pas un remplaçant de convenance, mais une vraie stratégie", a dit le sélectionneur Didier Dinart.
 

  (PATRIK STOLLARZ / AFP)

Les Français surmonteront-ils l'échec de 2018 contre l'Espagne ?


Les Bleus commencent le tour principal par des retrouvailles avec l'Espagne, l'équipe qui les avait sortis de l'Euro-2018 en demi-finale avant de filer vers le titre. Il ne faudra pas perdre, sous peine de se retrouver le dos au mur. L'Espagne, elle, y est déjà après sa défaite dans le dernier match de poule contre la Croatie (23-19).

"On était favori et on avait fait une compétition exemplaire. Mais on a eu un excès de confiance. Le plus grand piège, c'est de ne pas voir venir le danger, aujourd'hui on est averti", dit le sélectionneur. "Quand un joueur est vexé une fois, il n'accepte pas de se faire marcher dessus en permanence. L'orgueil va parler demain."
 

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