Mondial de handball : les Bleues sacrées pour la troisième fois après leur victoire contre la Norvège
Les Bleues au paradis. Au bout d'une fin de match maîtrisée, l'équipe de France a remporté la finale du Mondial de handball contre la Norvège (31-28), dimanche 17 décembre à Herning (Danemark), s'adjugeant ainsi sa troisième couronne mondiale après les titres de 2003 et 2017. La conclusion d'une épopée au cours de laquelle les Françaises n'ont pas perdu le moindre match. Sans vraiment trembler, les coéquipières d'une Léna Grandveau déterminante ont pris leur revanche sur les Norvégiennes, victorieuses en finale en 2021. Déjà championnes olympiques, les joueuses d'Olivier Krumbholz défendront ainsi leur titre à Paris, auréolées du statut de championnes du monde.
Parce qu’elles ont empilé les trophées ces dernières années, elles ne prennent même plus la peine de douter. Malgré un écart serré durant toute la partie (+4 au maximum), les Bleues ont fait preuve d’une grande sérénité pour ne jamais paniquer, même lorsque la Norvège est revenue à un point à moins de 10 minutes du terme. Il en fallait en réalité bien plus pour faire vaciller l'édifice savamment orchestré par le sélectionneur Krumbholz, désormais cinq fois médaillé d'or (trois fois au Mondial, une fois à l'Euro et aux JO).
Avec ce flegme à toute épreuve, les Françaises ont au contraire fait le trou dans les dernières minutes, portées par une Léna Grandveau en état de grâce. La jeune Nantaise, qui n'avait pas un an lors du premier sacre des Bleues, a eu une réussite prépondérante avec cinq buts inscrits en seconde période, tous dans le money time. Cette adresse face à la cage était bienvenue, tant lesBleues ont dans un premier temps peiné à ajuster la mire, butant par exemple sept fois devant la gardienne Katrine Lunde.
Les Bleues ont fait la course en tête
Elles ont d'ailleurs terminé la partie avec 69% de réussite (contre 76% pour les Norvégiennes), mais en tentant plus (45 tirs à 37) et en se montrant plus précises dans les moments clés. Les Bleues ont surtout eu la bonne idée de prendre le score dès la 18e pour ne jamais le lâcher. Dans cette quête, les cinq buts de Tamara Horacek en plus des quatre de Chloé Valentini et Orlane Kanor ont grandement aidé.
Le rapport de force enclenché a ainsi tourné en leur faveur, avec en prime plusieurs arrêts déterminants d'Hatadou Sako pour définitivement assommer les attaquantes scandinaves, au terme d'un second acte verrouillé (11-11, contre 20-17 pour le premier), crispant mais finalement exaltant.
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