"On a vu deux visages de l'équipe de France", estiment les Bleus
L'équipe de France n'a pas brillé outre-mesure vendredi face à la République Tchèque (30-27), pour ses débuts dans ce Mondial qatari. Mais les joueurs de Claude Onesta savent que le plus important pour débuter un tournoi majeur est la victoire et rien d'autre. La qualité de jeu vient en gagnant. Cependant, les Bleus, qui ont connu un gros trou d'air en début de deuxième mi-temps, devront hausser leur niveau de jeu lors des prochains matchs pour s'éviter une désillusion. "On a vu qu'on avait un peu de mal sur la fin", analyse l'ailier Kentin Mahé. "Sinon, on peut être satisfait des 35-40 premières minutes. Après, on a eu un coup de mou. Eux avaient une grosse efficacité, chaque tir rentrait. On s'est peut-être un peu relâché par rapport à l'avance qu'on avait. C'est un peu normal sur un début de Championnat de ne pas être à 100%, de s'adapter aux conditions, à la salle."
"On a sécurisé la victoire"
Même discours dans la bouche de Nikola Karabatic, précieux face aux Tchèques. "On a vu un peu deux visages de l'équipe de France ce soir, explique t-il. On fait une super première mi-temps, dans la lignée de ce qu'on avait fait en préparation. On joue très bien en défense, on est solide, on monte les ballons, on les fait douter. Et en deuxième mi-temps, on manque un peu de réussite, on rate des choses faciles. Et après eux s'euphorisent, ils n'ont rien à perdre. On commence un peu à paniquer en défense et ils reviennent. Mais l'important, c'est qu'à la fin, quand c'était important, on a répondu présent et on a sécurisé la victoire. On sait qu'un premier match c'est toujours difficile, donc on est satisfait."
"C'est assez classique"
Toujours exigeant, l'entraîneur Claude Onesta estime lui que ses joueurs auraient pu faire mieux pour éviter de se mettre en - légère - difficulté. "On aurait pu ne pas galérer. On sait que pour un premier match, tout n'est pas encore réglé, on n'est pas encore dans le rythme. On fait une très bonne première mi-temps. On se dit qu'en faisant dix minutes très bonnes en début de seconde mi-temps, on va les décrocher définitivement. Et puis ce n'est pas le cas. Notre défense, qui jusque-là avait été dominatrice, a commencé à être attentiste. Après, l'équipe adverse retrouve de l'enthousiasme et redevient difficile à jouer. C'est le vrai premier match, contre une équipe de qualité qui, pendant un moment, n'y croit plus, qui recommence à y croire et qui est emmerdante jusqu'au bout. Mais les Espagnols, les Danois et les Croates ont galéré aussi. C'est assez classique."
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