Euro féminin de handball : revivez la finale victorieuse des Bleues contre les Russes
A Paris, les Bleues sont devenues championnes d'Europe de handball pour la première fois, un an après avoir conquis le titre mondial.
Ce qu'il faut savoir
Un choc entre les championnes du monde et les championnes olympiques en titre : l'affiche de la finale de l'Euro féminin de handball, dimanche 16 décembre à l'Accor Hotel Arena de Paris Bercy, promettait un affrontement de haut niveau. Un an après leur sacre au Mondial, les handballeuses françaises espéraient remporter leur premier titre continental face aux Russes qui les avaient privées de victoire aux Jeux olympiques. C'est chose faite. Les Françaises sont devenues championnes d'Europe de handball un an après leur titre mondial en battant la Russie, 24 à 21. Les Bleues ont pris leur revanche sur la finale des jeux Olympiques perdue contre les mêmes Russes en 2016. Et cette victoire leur vaut un ticket pour les JO de 2020.
• La Russie, bête noire de la France. Ces dernières années, les Bleues ont battu toutes les grandes puissances : la Norvège l'an passé en finale du championnat du monde, les Pays-Bas aux Jeux olympiques de Rio et encore vendredi en demi-finales, le Danemark, la Suède, la Roumanie, la Hongrie... mais pas la Russie. Il y a deux semaines, les Françaises se sont inclinées face aux Russes dans le match d'ouverture à Nancy (26-23). Mais ce qui reste dans les mémoires, c'est la finale olympique perdue en 2016 (22-19).
Une première pour les Bleues. Les Françaises avaient déjà joué une finale des Jeux olympiques en 2016 et cinq au Mondial, dont deux gagnées en 2003 et 2017, mais jamais encore à l'Euro. Leurs meilleurs résultats étaient jusqu'à présent des troisièmes places, en 2002, 2006 et 2016.
Un billet pour les JO de Tokyo en jeu. L'objectif d'un titre à l'Euro, devant le public français, se suffit bien sûr à lui-même. Mais en cas de victoire, il y aura un bonus que les Bleues savoureront dans les mois à venir : un ticket pour les Jeux olympiques de Tokyo en 2020. "Celui qui se qualifie en premier a de bonnes chances de gagner les JO après", assure l'entraîneur Olivier Krumbholz.