Handball : après une défaite douloureuse aux JO de Londres, les Bleues retrouvent le Monténégro en quart de finale du Mondial
L'équipe de France de handball féminin affronte le Monténégro mardi pour une place en demi-finale du Mondial 2017. Un adversaire qui l'avait mise au tapis aux JO de 2012.
Au Mondial de handball en Allemagne, un nouveau défi attend les Bleues mardi 12 décembre. L'équipe de France affronte le Monténégro pour les quarts de finale disputés à Leipzig. Les Monténégrines, en plus d'avoir créé la surprise en battant les Serbes, sont un adversaire particuilier pour les Françaises.
L'élimination aux JO de 2012 dans le rétro
Quand on déroule le film des souvenirs des Bleues de handball, il faut savoir accepter les souvenirs déplaisants. Le Monténégro en fait donc partie. C'était il y a cinq ans, aux Jeux Olympiques de Londres, et aussi pour une affiche de quart de finale. L'élimination de l'équipe de France fût une désillusion. Mais les temps ont changé, assure Allison Pineau.
Ce quart de finale douloureux appartient au passé. Depuis, on a gagné une médaille olympique mais ça reste particulier de retrouver cet adversaire.
Allison Pineau, arrière dans l'équipe de France de handballà franceinfo
Le passé est toutefois assez présent, puisqu'avec Allison Pineau, elles sont sept joueuses, encore sur le terrain aujourd’hui, à avoir connu le goût amer des Jeux de Londres. C'est pourquoi leur entraîneur, Olivier Krumbholz, joue la carte du pragmatisme, sans s'attarder sur l'esprit de revanche. "C’est une porte vers l’accession en demi-finale, donc on ne va pas forcément se concentrer sur cette histoire du passé", dit-il. Les adversaires ont été observées et le match aussi soigneusement préparé que celui contre la Hongrie, remporté dimanche par les Françaises 29 à 26.
Les cris des adversaires ? "Du fake"
En pleine confiance, Alexandra Lacrabère, qui a marqué cinq buts contre la Hongrie, ne tremble pas. "Le Monténégro ne me fait pas peur", lance-t-elle, très guerrière. Même si elle concède que les adversaires sont sur une bonne dynamique après avoir changé d'entraîneur, elle est persuadée que les Bleues ont l’avantage. "Je sais aussi, pour jouer avec des Monténégrines, qu’elles n’ont pas de mentale. C’est juste du fake", assure l'arrière française.
Quand elles crient, c'est pour se rassurer. Si on les entame dès les 10-15 premières minutes, elles peuvent très vite baisser la tête.
Alexandra Lacrabère, arrière droite des Bleuesà franceinfo
Si le Monténégro est en pleine reconstruction, la France, elle, peut s’appuyer sur son expérience et sa régularité. C'est la 7e fois d’affilée que les Bleues atteignent au moins les quarts de finale du Mondial.
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