Karabatic n'en dit pas plus
Pressé d'en finir avec cette affaire, Karabatic était aussi pressé d'en parler avec le juge. La superstar du hand français n'avait pourtant rien de plus à dire que lors de sa précédente audition. S'il a répondu aux questions posées, certainement celles concernant une application smartphone de la FDJ téléchargée et consultée le matin même du match à Cesson, Karabatic n'a pas varié d'un pouce. "Je n'ai jamais été inquiet, je suis content d'avoir pu répondre aux questions, maintenant j'ai hâte qu'on arrive à une décision le plus vite possible", a ajouté le double champion olympique, qu'on annonce en partance pour Aix-en-Provence où évolue déjà son frère Luka.
Karabatic nie toujours
"Nikola (Karabatic) a répondu à toutes les demandes de précisions des deux magistrats instructeurs, a renchéri l'un de ses avocats, Me Jean-Robert Phung. Nous en sommes restés encore une fois au niveau des paris, dont vous savez que Nikola Karabatic nie les avoir passés, et pas sur le match" suspecté d'avoir été truqué entre Cesson et Montpellier le 12 mai 2012, a ajouté l'avocat. Or, a-t-il répété, "les paris ne relèvent pas du pénal mais du disciplinaire".
Demande de non-lieu
A sa sortie du tribunal, le joueur n'a pas manqué de souligner que ses réponses seraient bientôt dans la presse. Les journalistes les auront "incessamment sous peu", a-t-il indiqué en allusion aux différentes fuites dans ce dossier. Offensif, Me Phung a annoncé une demande de non-lieu dans les prochains jours. "Dès la semaine prochaine, nous allons demander de façon motivée et argumentée, avec des faits et du droit, de rendre une ordonnance de non-lieu pour tous nos clients", a précisé Me Phung, qui défend également la compagne du joueur, Géraldine Pillet, et son frère Luka Karabatic.
Vidéo: Karabatic reste sur sa version
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