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Krumbholz: "Pas droit à l'erreur"

Vice-championne du monde en titre, l'équipe de France féminine débute samedi le Mondial au Brésil. Avec la qualification pour les Jeux Olympiques de Londres en ligne de mire: "C'est l'étape la plus importante de l'Olympiade parce qu'il faut se qualifier pour les Jeux. On peut penser que les Jeux c'est le plus important, mais comme il faut se qualifier, il faut d'abord bien réussir le Mondial", déclare Olivier Krumbholz, l'entraîneur. "Il n'y a pas droit à l'erreur".
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Olivier Krumbholz et ses filles de l'équipe de France

- En quoi ce Mondial est-il si important?
Olivier Krumbholz:
"C'est l'étape la plus importante de l'Olympiade parce qu'il faut se qualifier pour les Jeux. On peut penser que les Jeux c'est le plus important, mais comme il faut se qualifier, il faut d'abord bien réussir le Mondial. L'équipe aujourd'hui a mûri, a digéré son excellent Mondial d'il y a deux ans, où elle avait fait deuxième, puis un Euro un peu décevant l'année dernière. J'espère qu'elles ont compris tout ce qu'il fallait mettre en oeuvre pour exprimer leurs qualités. Il n'y a pas droit à l'erreur, ni pour l'équipe ni pour les joueuses. Par moments, il y a quand même des manquements au niveau des performances et elles n'ont plus le choix, il va falloir s'y mettre. Elles en sont conscientes, elles en ont les moyens. Les derniers matches étaient intéressants, il n'y a pas de raison que ça ne marche pas."

- "C'est vital d'aller à Londres?"
OK:
"C'est vital, oui. Après, si on ne va pas aux JO, le handball français s'en remettra. D'abord parce qu'il a la chance d'avoir les garçons déjà qualifiés. Mais dans notre histoire, c'est vrai que c'est très important. Ca fait déjà trois fois qu'on va aux jeux Olympiques. Si on y va cette fois-ci, on sera la seule équipe européenne à réussir à se qualifier quatre fois de suite dernièrement. C'est très important pour la Fédération, mais aussi pour ces jeunes filles. Beaucoup n'y sont jamais allées, ou étaient très jeunes à Pékin. On y a été trois fois, sans jamais ramener de médailles. Si on y va cette fois-ci... Le plus dur c'est de se qualifier. Après on fera vraiment partie des favoris à Londres."

- Dans quel secteur avez-vous progressé depuis 2009?
OK:
"Les joueuses sont plus complètes, plus matures, plus puissantes. Il nous manque une seule joueuse (Katty Piéjos). C'est dommage car c'est une joueuse très importante. Mais quand on regarde les autres équipes, s'il ne leur manque qu'une seule joueuse, elles sont déjà bien satisfaites. On a les moyens de faire quelque chose, même si on sait que ce sera très dur. Il y a une nouvelle formule et, en 8e de finale, on n'aura pas le droit à l'erreur. On s'y prépare. Tous les matches sont importants. Il faut tous les considérer comme des 8e de finale, pour prendre l'habitude de ne rien gâcher."

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