Les Bleus montent dans les tours
On avait presque fini par oublier que l'équipe de France se rapproche chaque jour d'une défaite. Implacable, c'est la loi du sport. L'accident n'est pas encore arrivé mais les Ibères ont mis une petite piqûre de rappel dans la cuirasse des Bleus en revenant à 28-28 dans la finale du groupe A. Après le match, personne n'y voyait un drame ou une quelconque raison de s'inquiéter. "Il ne faut pas non plus dramatiser. On n'a pas été mené une fois, on était devant tout le temps. Si on travaille un peu ce qu'on a mal fait, il y a moyen de faire quelque chose", analysait Luc Abalo. Très énervé sur son banc pendant cette période noire, Claude Onesta relativise lui aussi. "Ça veut dire qu'on est tous dans le même état dans ces moments-là, plaidait-il. Quand on vous dit qu'on est des êtres humains capables de douter, d'être dans la difficulté... On a fait un très bon match pendant 50 minutes, on a maîtrisé, et puis on coince dans les dix dernières."
S'il manque un point dans la besace tricolore, les quarts sont plus que jamais en vue avant le démarrage du Tour principal. En effet, ni la Hongrie, ni la Norvège, ni l'Islande ne semblent pas de taille à gêner la progression des Bleus. Il suffira de s'appuyer sur la convaincante prestation face à l'Allemagne ou les cinquante premières minutes contre l'Espagne. Quand la défense française maintient la pression, c'est un roc. Gare malgré tout à l'Islande qui s'annonce comme le rival le plus dangereux mais les joueurs de l'île de glace restent une des victimes préférées des Français, comme ce fut le cas notamment en finale des jeux Olympiques de Pékin.
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