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Handball : le PSG dit adieu à son rêve de Ligue des champions, battu d'un but par Kielce en demi-finales

A l'occasion du Final Four à Cologne, le Paris Saint-Germain s'est incliné au terme d'une rencontre serrée face à l'équipe polonaise, samedi.
Article rédigé par franceinfo: sport, Julien Faure
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 3min
Le gardien de Kielce, Andreas Wolff, s'interpose face au Parisien Mathieu Grébille en demi-finales de la Ligue des champions de handball, le 17 juin 2023. (MARIUS BECKER / AFP)

Il n'y aura pas de deuxième finale de Ligue des champions pour le Paris Saint-Germain. Battu par Kielce, le champion de France s'est incliné de nouveau au stade des demi-finales (24-25), samedi 17 juin, à Cologne. Malgré une belle résistance, le PSG a trop longtemps couru après le score et trop manqué de lucidité, surtout dans les derniers instants, pour réussir l'exploit. Dans un match où les défenses ont majoritairement pris le dessus sur les attaques, Andreas Wolff, le gardien de Kielce, s'est montré le plus décisif en fin de match, pour dégoûter les Parisiens. 

Il a fallu un dernier arrêt du goal Allemand face à Elohim Prandi, pour sceller le sort de cette demi-finale, mais Paris l’a certainement perdue bien plus tôt. Entrés dans la rencontre avec l’intensité défensive requise pour un tel match, les Parisiens ont petit à petit lâché du lest pour rentrer au vestiaire en étant menés de deux buts (14-16), le moral en berne après avoir concédé deux “kung-fu” et raté un jet de sept mètres en fin de période. 

Prandi a apporté sa folie, mais Wolff l’a contrarié 

Si les joueurs du coach Raul Gonzalez ont bien réussi à couper la relation entre Alex Dujshebaev (6 buts) et Artsem Karalek (5 buts), très fluide en début de match, ils sont tombés sur un os dans les cages. Jamais remplacé par son coach, Andres Wolff a sorti le match parfait pour permettre aux siens de s'imposer. Solide en début de match, et impuissant lors du retour des Parisiens en milieu de deuxième période, à l'image de son équipe, il a surtout sorti deux parades décisives face à Luc Steins et Elohim Prandi, pour décider du sort du match. Auteur de 12 arrêts en 35 tirs subis, il est l'une des raisons principales du succès des siens.

Blessé à la main gauche et longtemps incertain pour ce Final Four, Elohim Prandi est entré en jeu en deuxième période pour apporter un peu de peps et d’incertitude en attaque. Un pari raté d’abord, Paris ne marquant pas le moindre but pendant 8’43’’, puis presque gagnant. Car si Prandi n’a pas réussi à arracher la prolongation, voyant son dernier tir repoussé, il a redonné vie à son équipe. Mal réglé au tir (4/10), il a attiré l’attention de la défense polonaise, libérant des espaces pour ses coéquipiers, dans un match fermé.

Pour Paris, la déception est grande, mais à l'issue d'une saison où peu de gens les attendaient à pareille fête en coupe d'Europe, le bilan restera positif après deux exercices conclus en dehors du Final Four. Les Parisiens tenteront tout de même de décrocher la troisième place en petite finale, dimanche (15h15), face à Barcelone.

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