Mondial de handball : la ferveur populaire au rendez-vous
L’équipe de France de handball sera opposée mardi soir à la Russie pour son quatrième match de poule. Ces championnats du monde organisés en France sont pour le moment une réussite sportive pour les Bleus et aussi un vrai succès populaire.
L’équipe de France de handball a rendez-vous avec la Russie, mardi 17 janvier à partir de 20h45 à Nantes, pour son quatrième match de poule. Ces championnats du monde sont pour le moment une réussite sportive pour les Bleus, déjà qualifiés pour les huitièmes de finale avec trois victoires pour trois matchs joués.
Déjà 34 matchs et 200 000 spectateurs !
La compétition, qui cette année se déroule en France, est aussi un succès populaire. Dans les tribunes, les matchs des "Experts" font le plein et, selon les organisateurs, la ferveur est également palpable pour ceux des autres équipes. Même si toutes les rencontres ne se jouent pas à guichets fermés, l’organisation s'est ainsi félicitée lundi 16 janvier d'avoir atteint la barre des 200 000 spectateurs depuis le début de la compétition.
Fans of the day #Handball2017 #PhenomenalHandball pic.twitter.com/tjtiyXUuYO
— France Handball 2017 (@Hand2017) 17 janvier 2017
Ce Mondial, Emeline ne voulait surtout pas le louper. "On s'est inscrit il y a deux ans. Je pense qu'on est beaucoup à avoir fait ça", affirme-t-elle. Il y a deux mois, à part les initiés, personne ne savait qu’il y aurait un championnat du monde en France. Alors pensez donc il y a deux ans ! Au total, 500 000 spectateurs sont espérés d’ici la fin du de la compétition le 29 janvier. De quoi donner le sourire au président de la fédération française. "Bien-sûr que c'est une satisfaction. D'abord pour atteindre l'équilibre économique", souligne Joël Delplanque.
Un calendrier qui n'aide pas
Toutes les salles où se déroulent les compétitions ne font pourtant pas le plein. Le taux de remplissage varie entre 60% et 100% pour la phase de groupe en fonction des villes, avec son lot de belles surprises, comme les 10 500 spectateurs présents à Nantes pour Brésil-Pologne par exemple, et ses flops avec des tribunes aux trois quarts vides pour les rencontres de début d’après-midi à Bercy. "On est au mois de janvier, les gens ne sont pas en vacances" explique David Donnely, le directeur marketing du comité d’organisation. "On a essayé de s'adapter au mieux malgré des affiches à 14 heures qui ne sont pas forcément hyper-intéressantes sportivement parlant" ajoute-t-il. Pour l'Euro de football en juin 2016, les billets s'étaient arrachés un an à l’avance, c'est vrai. Mais les deux disciplines sont incomparables.
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