Handball : Montpellier ne célèbre pas Nikola Karabatic qui a "mis en péril" le club, selon son président
Systématiquement célébré à l'extérieur lors de cette saison de Starligue qui ressemble à une tournée d'adieu avant sa retraite à l'issue de la saison, Nikola Karabatic ne l'a pas été par le club de ses débuts, dimanche 25 février.
"Il n'y a pas d'animosité, il n'y a pas de problématique. On a une histoire et je ne peux pas célébrer plus de dix ans après un joueur qui a fait partie d'un groupe ayant mis en péril le club. Il faut protéger l'institution", a expliqué le président du Montpellier Handball, Julien Deljarry, au micro de BeIN Sports.
"C'est pour rester cohérent avec notre histoire, a-t-il encore poursuivi. Il y a eu un groupe de joueurs à l'époque, qui ont eu les paris sportifs. S'il y a dix ans mon père ne trouve pas 15 à 17 chefs d'entreprise qui investissent chacun 100 000 euros pour sauver le club, il n'y a pas ce spectacle aujourd'hui."
L'antécédent Canayer
Nikola Karabatic a toujours clamé son innocence, outré qu'"on puisse le prendre pour un tricheur", mais a été condamné à deux mois de prison avec sursis et 10 000 euros d'amende pour escroquerie. L'affaire, survenue un an après le décès de son père, avait provoqué la rupture avec son club formateur et son entraîneur d'alors, Patrice Canayer.
"Niko a été ovationné partout, dans tous les stades, a reconnu Julien Deljarry. Mais Patrice Canayer a entraîné deux clubs, Montpellier et Paris, et il n'a pas été ovationné à Paris. Il n'y a pas d'obligation de la Ligue de faire ces ovations. Personne n'a été choqué que Patrice ne soit pas ovationné à Paris."
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