Henri Michel : Itinéraire d'un entraîneur globe-trotteur
Henri Michel a écrit parmi les plus belles pages du FC Nantes et de l'équipe de France. De 1966 à 1982, ce milieu de terrain élégant et travailleur (58 sélections en équipe nationale) aura gagné le coeur des supporters canaris (640 matchs sous les couleurs jaunes et vertes) avant de prendre en mains les destinées de l'équipe de France.
La première fois qu'on lui confie une équipe, il devient champion olympique. C'était à Los Angeles en 1984 avec une victoire face au Brésil en finale. Un succès de prestige qui lui permet de succéder à Michel Hidalgo, à la tête de la sélection A des Bleus. Il emmène alors la bande à Platini jusqu'en demi-finale de la Coupe du monde 1986 au Mexique.
L'Afrique comme exil
S'en suit un échec lors des qualifications pour le championnat d'Europe 1988, qui lui coûte sa place. Il vient alors s'asseoir sur le banc du PSG, qui restera son seul club français entraîné.
Henri Michel s'est ensuite exilé en Afrique. C’est là qu’il aura passé la majeure partie de sa carrière d’entraîneur. De l’autre côté de la Méditerranée, l’ancien milieu de terrain prend d’abord les commandes du Cameroun en 1994, puis dirigera le club saoudien Al-Nasr Riyad l’année suivante. Sa plus grosse expérience comme sélectionneur, Henri Michel la vivra avec la Maroc. Il est nommé à la tête des Lions de l’Atlas en 1995. Il restera en poste jusqu’en 2000, après avoir qualifié la sélection marocaine pour la Coupe du Monde disputée en France (1998).
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S’en suivent plusieurs courtes expériences à diriger des clubs ou des nations : les Emirats Arabes Unis (2000-2001), le club grec d’Aris (2001), la Tunisie (2001-2002) et le Raja Casablanca (2003-2004) avant de prendre les commandes de la Côte d’Ivoire, qu’il mènera en finale de la Coupe d’Afrique des nations 2006, perdue contre l’Egypte aux tirs au but (0-0, 4 TAB à 2), et qualifiera pour la Coupe du Monde en Allemagne.
Après l’aventure ivoirienne, les voyages s’enchainent pour Henri Michel : direction le Qatar pour entrâiner le club d’Al Arabi Doha (2006), puis l’Egypte et l’équipe de Zamalek (2007). Il démissionne pour retourner aux commandes du Maroc mais se fait licencier en 2008 après l’élimination de la sélection lors de la Coupe d’Afrique des nations.
Après ce coup dur, le Français débarque en Afrique du Sud, dans le club des Sundowns de Mamelodi (2008-2009), puis retourne dans le grand club egyptien (2009). Direction ensuite le Raja de Casablanca où il ne dirigera que 5 matches (2010). Il est ensuite nommé à la tête de la Guinée équatoriale entre 2010 et 2011, puis terminera sa carrière avec l’équipe nationale du Kenya (2012), de laquelle il démissionnera en décembre.
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