Hockey : la fédération canadienne dément avoir tenté de cacher des accusations de viol collectif contre plusieurs joueurs
Une jeune femme âgée de 24 ans accuse huit joueurs de l'équipe nationale junior de l'avoir violée en 2018.
Le hockey canadien est secoué par une affaire portant sur des soupçons de viol en 2018. Le directeur général de la fédération, Tom Renney, s'est exprimé lundi 20 juin sur l'accord conclu entre la fédération et une jeune femme âgée de 24 ans. Cette dernière accuse de viol collectif un groupe de huit joueurs, dont plusieurs membres de l'équipe nationale junior de l'époque.
Après avoir confirmé l'existence d'un accord, lors d'une audition devant une commission parlementaire, Tom Renney a déclaré que Hockey Canada avait informé la police de ces accusations dès le jour où elle en avait pris connaissance, soit le lendemain où les faits se seraient produits.
"Hockey Canada est au courant des informations suggérant que nous n'avons pas enquêté sur cet incident, tenté de le dissimuler, et, plus généralement, de mettre ce sujet sous le tapis", a témoigné Tom Renney. "Rien ne pourrait être plus éloigné de la vérité", a-t-il assuré.
Le directeur général de la fédération a souligné qu'à la demande de la victime, ni elle ni les huit joueurs qu'elle accuse n'ont été identifiés publiquement. Il a également affirmé que Hockey Canada avait fait appel à un cabinet d'avocats pour mener une enquête indépendante, qui n'a pas été rendue publique.
De son côté, la ministre des Sports, Pascale St-Onge, a lancé un audit financier de Hockey Canada pour savoir si des "fonds publics ont été utilisés pour camoufler cette histoire de viol collectif". "Je peux vous assurer qu'aucun fonds gouvernemental n'a été utilisé dans ce règlement", a affirmé Tom Renney, expliquant que l'argent provenait notamment de la vente de billets.
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