La Russie championne du monde
Cette fois la Finlande n'a pas eu le dernier mot. A Sotchi, les Finlandais avaient eu la peau des Russes devant leur public les éliminant en quarts de finale de la course à un titre qui leurs était promis. Mais à Minsk, les Russes ont pris leur revanche et remportent leur cinquième titre mondial, le quatrième depuis 2008 (ils ont été sacrés champions du monde en 2008, 2009 et 2012). Les buteurs ont Shirokov, Ovechkin, Malkin, Zaripov et Thikonov. Côté Finlandais, Pakarinen et Palola ont entretenu l'espoir d'un deuxième titre après celui glané en 2011.
C'est un triomphe logique si l'on regarde l'ensemble de la compétition : 10 victoires en autant de rencontres, 39 buts inscrits, 10 encaissés. Même la Finlande n'a pas réussi à empêcher une victoire qui semblait inéluctable. Remontée après l'échec lors de "ses" Jeux, la Russie ne pouvait pas échouer. Même face à son bourreau de Sotchi. Pourtant les Finlandais y ont cru, eux qui ont mené 2-1 au début du deuxième quart-temps, avant de voir la Russie repartir de plus belle puis dérouler dans les dix dernières minutes.
La Russie trop puissante
Les Russes ont rapidement ouvert le score par Shirokov (11e) avant d'être rejoints à la suite d'un gros pressing des Finlandais ponctué par Pakarien qui égalisait à la fin du premier quart-temps d'un tir de près entre les jambières de Bobrovski (20e). La Finlande se mit même à rêver lorsque Palola, totalement démarqué, donnait l'avantage aux siens (27e). Les Nordiques continuaient à pousser mais Bobrovski, comme souvent, était impérial sur sa ligne. Sous les yeux du président Vladimir Poutine, assis entre son homologue bélarusse Alexandre Loukachenko et celui du Tadjikistan Emomali Rakhmon, Ovechkin permettait à la Russie d'égaliser (28e) avant que Malkin, d'une splendide frappe de loin, envoyait le palet dans la lucarne d'un Rinne, pourtant à l'honneur toute la soirée, impuissant (36e).
Les Finlandais n'avaient d'autre choix que d'attaquer mais se livraient du même coup à des Russes intraitables qui, profitant de leur supériorité numérique, enfonçaient le clou par Zaripov, laissé seul sur le côté droit (45e) puis Thikonov qui déviait une puissante frappe de Kutuzov devant la cage adverse (56e). Dans la petite finale, la Suède, tenante du titre, avait pris un peu plus tôt la 3e place en l'emportant 3 à 0 contre la République tchèque.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.