Mondial-2017 : Les Bleus se maintiennent au forceps
Au lendemain de leur défaite frustrante contre la Canada (3-2), dans une rencontre qui avait exigé une grosse dépense d'énergie, les Bleus ont réussi à se mobiliser. Mais que ce fut dur! Après avoir marqué les deux premiers buts, ils ont été menés 3 à 2, puis ont résisté héroïquement en infériorité numérique pendant la prolongation. Ils se sont imposés dans la séance de face-à-face grâce à des buts de Stéphane Da Costa et à des arrêts de Cristobal Huet. Avec trois victoires et deux défaites, la France est quatrième avec sept points, à égalité avec la Finlande et la Norvège, qui ont un match de plus à jouer. Sa situation n'est pas la plus favorable, mais en prenant peut-être quelques points samedi contre la très forte République tchèque, puis en battant à tout prix la Slovénie lundi, tout reste possible. Pour le maintien, c'est dans la poche. Elle ne peut plus terminer dernière. Conscient de jouer bien plus gros que la veille contre les N.1 mondiaux, les Bleus ont jeté toutes leurs forces dans la bataille dès le début du match.
Les quarts dans le viseur
Leur domination a été récompensée une première fois après 12 minutes de jeu d'un but sur un superbe lancer dans la lucarne du joueur de Rouen Sacha Treille, puis une deuxième fois au tout début du deuxième tiers-temps grâce à Damien Fleury. Mais le réservoir s'est vidé un peu vite. Les Bélarusses, qui jouent pour un grand nombre d'entre eux au club de Minsk, dans la très relevée ligue russe (KHL), ont pris le contrôle du palet et marqué trois fois en quinze minutes, à cheval sur les deuxième et troisième période. Cette équipe de France a décidément des ressources mentales et au lieu de s'effondrer, les Bleus sont allés arracher l'égalisation sur un tirs de Pierre-Edouard Bellemare à sept minutes de la sirène. L'avertissement lancé la veille par Pierre-Edouard Bellemare n'avait pas été loin de se vérifier: vainqueurs de deux nations a priori beaucoup plus forte, la Finlande (5-1) puis la Suisse (4-3), les Français ont souffert le martyre contre les deux équipes les plus accessibles, la Norvège (défaite le premier jour 3-2) et le Bélarus. Mais l'espoir demeure.
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