Mondial: la Russie et le Canada se retrouveront en demi-finale
La hiérarchie mondiale a donc été respectée dans les deux affiches de l'après-midi, même si pourtant la victoire de la Finlande sur les États-Unis constitue une demi-surprise au vu du déroulement du tournoi. Les Nordiques avaient peiné pour sortir du groupe B en subissant trois défaites, dont une contre la France qui était une première. Au contraire les États-Unis, après un départ manqué contre l'Allemagne, avaient aligné six victoires. La dernière contre les Russes avait marqué les esprits. Mais les Américains ont été trop indisciplinés (12 minutes de pénalité contre 4). Les Finlandais ont ouvert la marque lors de leur deuxième "jeu de puissance" (supériorité numérique) par Mikko Rantanen, des Colorado Avalanche, au début du deuxième tiers. Ils se sont mis à l'abri dans le troisième par Joonas Kemppainen.
A Paris, les Russes ont fait la différence dès le premier tiers-temps en marquant à deux reprises par Dmitri Orlov grâce à un exploit personnel puis par Nikita Koutcherov. Rassurés par leur jeune gardien Andreï Vassilevski (22 ans), ils ont ensuite maîtrisé tranquillement la situation contre des Tchèques incapables de profiter de leurs périodes de supériorité numérique (10 minutes contre 6 aux Tchèques). Artemi Panarine a enfoncé le clou à trois minutes de la fin sur une contre-attaque ultra-rapide. L'attaquant des Chicago Blackhawks a ainsi conforté sa place de meilleur pointeur du tournoi (5 buts, 10 assistances).
Le Canada toujours là
A Paris toujours, où la proportion de joueurs de NHL était écrasante également en faveur des Suédois face aux Suisses, les Scandinaves ne se sont pas promenés. Mais les Helvètes ont eu beaucoup d'occasions mais n'ont pas trop de regrets à avoir car leur seul but a été inscrit... par un Suédois (Oliver Ekman-Larsson) contre son camp, du patin. Les Suédois ont eux marqué trois buts qui ne doivent rien à la chance, notamment le deuxième, magnifique, sur un plongeon de William Nylander. Nicklas Backstrom (dès la 4e minute) et Alexander Edler ont été les deux autres buteurs.
Le Canada, avec son équipe 100% NHL, a eu du mal à se défaire des Allemands, qui ne possèdent que quelques éléments dans la grande ligue nord-américaine mais étaient poussés par 18.000 supporteurs. La Mannschaft s'est même permis de relancer le suspense en réduisant l'écart, en infériorité numérique, à sept minutes de la sirène. Le premier but n'est arrivé qu'à la fin du premier tiers-temps (par Mark Scheifele) pendant le premier jeu de puissance (supériorité numérique) du match, et le deuxième à la fin de la deuxième période (Jeff Skinner).
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.