Jean-Luc Vasseur : "C'était prématuré d'arrêter aussi tôt"
Jean-Luc, quel ressenti avez-vous sur cette fin de saison ?
JLV : "Elle a un goût particulier parce que le championnat n'est pas arrivé à son terme. C'est assez étrange surtout lorsque l'on sait que la Ligue des Champions et la Coupe de France vont reprendre en août."
Comment préparez-vous la reprise de la Ligue des Champions ?
JLV : "C'est compliqué, nous ne savons pas lorsque l'on va reprendre. Les joueuses ont pu faire de l'entretien physique. Nous les avons accompagnées durant la période de confinement. On attend la date du premier match officiel."
Comment s'est déroulé cette première saison en tant qu'entraîneur des féminines ?
JLV : "Ce sont vraiment des championnes ! Elles sont motivées, professionnelles et agréables. Les moyens pour les accompagner sont fantastiques parce que le président Aulas ne fait pas de différence sociale entre les féminines et les masculins. C'était une expérience intéressante. Je trouve qu'elles ont un très haut niveau et qu'elles progressent encore. Elles mériteraient une plus grande reconnaissance au niveau médiatique."
"J'étais pour la reprise de l'entrainement avec les gestes barrières"
Pensez-vous que la décision d'arrêter le championnat a été prise trop prématurément ?
JLV : "On aurait pu nous autoriser à reprendre l'entraînement dans un premier temps. À ce moment là, nous aurions pu analyser la situation. Je suis certain que les clubs se seraient pliés aux règles."
Comprenez-vous le combat de votre président ?
JLV : "Oui complètement. Il ne défend pas seulement son club mais aussi les intérêts du football. Il faudra faire les comptes de cette situation. C'était prématuré d'arrêter aussi tôt. En reprenant les entraînements on aurait ouvert une porte qu'on aurait refermé à tout moment. Après, je ne suis pas là pour discuter les décisions. J'étais pour la reprise de l'entrainement avec les gestes barrières."
Êtes-vous motivé pour aller chercher les trophées restants ?
JLV : "Bien-sûr ! On veut retrouver la direction des terrains. On a envie de retrouver des émotions, de reprendre nos objectifs fixés. Nous n'avons quand même pas oublié ce qui s'est passé. Il y a une vraie réflexion à avoir par rapport aux personnes qui se sont données pendant cette crise."
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