Les Egyptiens et Guinéens absents
La cérémonie d'ouverture, en présence du président François Hollande et de plusieurs chefs d'Etat et chefs de gouvernement étrangers, se déroulera sans athlètes égyptiens et sans délégation de Guinée Bissau, tandis que celle de la RDCongo sera amputée de "quelques dizaines" de ses membres, selon les organisateurs du Comité national des Jeux de la Francophonie (CNJF). La Guinée Bissau s'est retirée au dernier moment, vendredi. Ce petit Etat d'Afrique de l'ouest est en pleine transition, et des élections y sont prévues en novembre, après une succession de violences politico-militaires et de coups d'Etat. De son côté, le gouvernement intérimaire de l'Egypte, en pleine crise intérieure, a décidé de n'envoyer à Nice qu'une délégation culturelle, sans sportifs. La raison est "politique et sécuritaire", a indiqué vendredi lors d'un point-presse à Nice Yamina Benguigui, la ministre déléguée française chargée de la Francophonie. Seuls neuf membres de cette délégation devraient pouvoir venir, a-t-elle précisé. Quant à la délégation congolaise, elle sera également amputée de "quelques dizaines" de ses membres, leurs dossiers étant parvenus tardivement et incomplets à l'ambassade de Belgique en RDC qui gère les demandes de visas pour tout l'espace Schengen, a-t-on appris auprès des organisateurs. Au total, ce sont finalement "54 pays qui devraient participer" jusqu'au 15 septembre à ces Jeux, organisés tous les quatre ans dans l'année post-olympique. Quelque 3.000 jeunes de 18 à 35 ans devraient participer à cette 7e édition, s'affrontant pendant dix jours dans huit disciplines sportives, mais aussi dans sept disciplines culturelles, comme la chanson, le conte ou encore le hip-hop. Des concours de "création écologique" et "création numérique" sont également organisés. Les premières compétitions sportives débutaient dès vendredi, avec les premiers matchs de poule de basket-ball et de football.
Commentaires
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.