JO 2024: une carte des sites "améliorée" qui réduit les coûts
Ces changements n'impactent pas le concept général, avec deux poumons : à Saint-Denis où se dresse déjà le Stade de France (athlétisme, natation), et au cœur de Paris, sur les bords de la Seine et au pied de monuments prestigieux comme la Tour Eiffel (beach-volley, triathlon, marathon), les Invalides (tir à l'arc), le Grand Palais (escrime, taekwondo) ou les Champs-Elysées (cyclisme sur route).
Lundi, les grandes lignes de ces changements ont été présentés devant les membres du CIO réunis en session. Ces modifications "améliorent" la carte de sites et permettent de "réaliser des économies importantes", a estimé Pierre-Olivier Beckers-Vieujant, membre belge du CIO et président de la commission de coordination des JO 2024.
"Cela laissera un héritage encore plus fort aux Parisiens", a-t-il ajouté saluant également "le soutien apporté par le nouvelle ministre des Sports, Roxana Maracineanu". Tony Estanguet a également indiqué que le processus visant à sélectionner des sports additionnels avait "commencé. Nous serons dans les temps pour proposer une liste au CIO au premier trimestre 2019", a-t-il ajouté, alors qu'une lettre expliquant le processus a été adressée la semaine dernière à toutes les fédérations internationales reconnues par le CIO.
En plus des cinq sports additionnels de Tokyo (surf, karaté, escalade, baseball/softball, skateboard), d'autres frappent à la porte des Jeux, comme la pétanque, le squash ou le ski nautique. Seule certitude, il n'y aura pas de place pour tout le monde. Soucieux que les JO soient moins taxés de gigantisme, le CIO a décidé que le nombre de sportifs serait limité à 10.500 pour l'édition de 2024, contre 11.000 à Tokyo 2020.
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