JO-2024 : avec Tahiti, "on voulait offrir les plus belles vagues du monde", explique Tony Estanguet
Le président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 a justifié sur franceinfo le choix d'organiser les épreuves de surf sur la vague de Teahupoo (Tahiti), afin que les surfeurs "puissent offrir le plus beau visage de leur sport".
"On voulait offrir les plus belles vagues du monde", a expliqué jeudi 12 décembre sur franceinfo Tony Estanguet. Le président du Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris 2024 a justifié le choix, officialisé jeudi, d’organiser les épreuves de surf à Tahiti, sur la vague de Teahupoo.
Cette candidature a été privilégiée à celles de Lacanau (Gironde), Biarritz (Pyrénées-Atlantiques), Hossegor-Capbreton-Seignosse (Landes) et La Torche (Finistère) de "belles candidatures", pour Tony Estanguet, mais "dans une compétition, il fallait choisir le meilleur site."
Tony Estanguet explique que "certains athlètes trouvent que la vague de Teahupoo à Tahiti est la plus belle vague du monde. Et forcément, on a envie de mettre les athlètes dans les meilleures conditions, qu’ils puissent offrir le plus beau visage de leur sport", parlant de vagues "très spectaculaires".
Un choix "soutenu par les surfeuses et surfeurs"
La vague de Teahupoo est inscrite dans le calendrier masculin de la Ligue mondiale de surf, mais pas dans le calendrier féminin, à cause de sa dangerosité. "C’est le premier élément du dossier que nous avons vérifié" concède le patron de Paris-2024, qui explique que ce choix a été "soutenu" par "les surfeuses, des surfeurs et la Fédération internationale", ainsi que par la présidente de la Commission des athlètes du monde du surf, la Française Justine Dupont.
Pour Tony Estanguet le problème de la distance par rapport à Paris se posait pour "les cinq candidatures" qui auraient été "coupées de l’ambiance des Jeux". Tahiti présentait même l’avantage "d'organiser les épreuves sur la première semaine, de pouvoir rapatrier les athlètes sur la deuxième semaine et leur offrir une vraie expérience au sein du village olympique, et notamment pour la cérémonie de clôture des Jeux". A l’inverse, les autres candidatures présentaient un risque "d'utiliser les 15 jours de la période des Jeux pour attendre la vague".
Offrir "le plus beau spectacle possible"
Les 12 heures de décalage horaire par rapport à Paris ne sont pas non plus un problème pour Tony Estanguet, qui assure que les épreuves seront organisées le matin, heure locale, "la meilleure période, où il y a le moins de vent", soit "entre 17 et 20 heures en France, une période tout à fait correcte pour regarder les épreuves à la télévision."
De quoi garantir, selon Tony Estanguet, "plusieurs centaines de millions de personnes qui regarderont les épreuves" et "leur offrir le plus beau spectacle possible des Jeux de Paris-2024".
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