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JO 2024 : des profs d'EPS de Seine-Saint-Denis veulent être associés au comité d'organisation

Ils connaissent les équipements, ils savent comment les améliorer, alors certains professeurs de sport de Seine-Saint-Denis demandent à être consultés par le Comité d'organisation des Jeux Olympiques de Paris (Cojo).

Article rédigé par Cécilia Arbona
Radio France
Publié
Temps de lecture : 2min
Les anneaux olympiques sur l'esplanade du Trocadéro (illustration). (LUDOVIC MARIN / AFP)

La Seine-Saint-Denis attend beaucoup des Jeux Olympiques de 2024. Le département verra certains de ses sites sportifs remis en état. Des structures et des équipements flambants neufs seront également mis sur pied. Toutefois, les professeurs d'éducation physique et sportive (EPS) du département estiment avoir un rôle à jouer. Selon eux, leur connaissance des structures sportives les rend légitimes pour intégrer le Comité d'organisation des Jeux Olympiques (Cojo).

Hugo Pontais, 35 an est professeur d'EPS à Pantin et membre du syndicat SNEP-FSU. Depuis dix ans il transmet sa passion du sport aux enfants. Selon lui, la population de Seine-Saint-Denis doit être associée de près au projet olympique : "On attend du Cojo qu'il nous implique plus. Il nous paraîtrait légitime que les profs d'EPS soient entendus, tout comme des clubs ou des comités départementaux sportifs du département." 

Des équipements vieillots

Hugo Pontais a longtemps joué au volley-ball et au handball. Aujourd'hui, il nage, et il connaît parfaitement les gymnases et les piscines de son département. "Pour la plupart, les équipements de Seine-Saint-Denis sont des vieux équipements, analyse le professeur d'EPS. Ces gymnases pourraient être mieux isolés, équipés de murs d'escalade à l'intérieur, par exemple."

La question des loisirs aquatiques est également centrale, selon Hugo Pontais : "Le département a lancé un plan piscine en 2015 mais il n'avance pas. Et ce n'est pas la création du centre aquatique olympique qui va résoudre tout le problème de l'accès aux loisirs aquatiques pour les un million et demi d'habitants de Seine-Saint-Denis."  Ce centre aquatique sera équipé de trois bassins dont deux de 50 mètres.

Assurer l'héritage des JO

Plusieurs sites sportifs déjà existants subiront un lifting complet avant les compétitions. Par exemple, la piscine de Marville à Saint-Denis sera entièrement rénovée pour accueillir les compétitions de water-polo. Après les JO, deux bassins de 33 mètres seront laissés en héritage aux habitants de Seine-Saint-Denis. Hugo Ponthais assure qu'il sera "vigilant" pour que le Cojo honore toutes ses promesses, en particulier celle d'assurer la continuité des activités sportives pendant la durée des travaux.

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