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JO 2024 : la justice suspend en référé les travaux du village des médias en Seine-Saint-Denis

Prévu sur la zone de l'Aire des Vents, sur la commune de Dugny, le village des médias doit accueillir jusqu'à 2 000 journalistes et techniciens pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Manifestation contre le démantèlement du parc Georges-Valbon, en raison de la tenue des Jeux olympiques en 2024, à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), le 13 décembre 2020.  (CHRISTOPHE ARCHAMBAULT / AFP)

La décision est tombée. La justice administrative a suspendu, mardi 6 avril en référé, les travaux du village des médias des Jeux olympiques de Paris-2024, prévu sur une partie du parc départemental Georges-Valbon en Seine-Saint-Denis, selon une décision consultée par l'AFP.

La Cour administrative d'appel de Paris a suspendu une partie de l'autorisation environnementale délivrée en novembre 2020 par le préfet de Seine-Saint-Denis. "Il est enjoint à la Société de livraison des ouvrages olympiques de donner instruction à ses co-contractants afin qu'ils cessent tous travaux", a-t-elle indiqué dans son ordonnance.

Prévu sur la zone de l'Aire des Vents, sur la commune de Dugny, le village des médias doit accueillir jusqu'à 2 000 journalistes et techniciens pendant les Jeux olympiques et paralympiques de 2024. Les bâtiments doivent ensuite être convertis en logements dans le cadre d'un "éco-quartier".

Le respect du Code de l'environnement en cause

Deux associations, l'antenne locale du Mouvement national de lutte pour l'environnement (MNLE 93) et le Collectif pour le Triangle de Gonesse, ont déposé en février un nouveau recours contre ce projet devant la Cour administrative d'appel de Paris, compétente en matière de contentieux liés aux JO-2024.

Ces organisations, accompagnées dans leur démarche par 36 personnes, riverains et usagers du parc, avaient doublé cette procédure d'un référé-suspension, qu'un juge des référés a approuvé mardi. Ce dernier a estimé que l'arrêté préfectoral visé, dans la dérogation qu'il accorde à l'interdiction d'atteinte à des espèces protégées, ne satisfait pas en l'état les dispositions du Code de l'environnement.

Le ministère de la Transition écologique et la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo) doivent verser chacun 750 euros aux requérants.

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