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Semaine olympique à l'école : Tony Estanguet fait de la génération 2024 une "cible principale"

Le président du Comité d'organisation des JO à Paris en 2024, Tony Estanguet, a expliqué, lundi sur franceinfo, que la semaine olympique et paralympique à l'école est un moyen de lutter contre la sédentarité.

Article rédigé par franceinfo
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Tony Estanguet, président du comité d'organisation des JO 2024 à Paris, le 23 janvier 2018, à Paris. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

La semaine olympique et paralympique à l'école commence lundi 29 janvier. Un événement qui a lieu tous les ans, mais qui cette année a une résonnance particulière puisque Paris organise les Jeux olympiques en 2024. Pour Tony Estanguet, président du Comité d'organisation des JO, invité lundi sur franceinfo, cette semaine est un bon moyen "de lutter contre la sédentarité dans le pays".

franceinfo : À quoi sert cette semaine des JO à l'école ?

Tony Estanguet : L'objectif est d'envoyer un signal très fort. Ces jeux sont un prétexte pour développer la pratique du sport dans le pays. L'éducation par le sport est centrale. On ne veut plus exclure d'enfants dans ce pays à la pratique du sport. On pense que rapprocher la pratique du sport de l'enseignement est un bon moyen de le développer.

La pratique du sport est-elle insuffisante aujourd'hui à l'école ?

Elle peut être améliorée. On en a discuté avec le ministre de l'Éducation nationale [Jean-Michel Blanquer] et la ministre des Sports [Laura Flessel]. On veut aussi créer des passerelles entre le monde de l'éducation nationale et le monde associatif, les clubs. Cette semaine olympique et paralympique, ce sont donc des athlètes qui viennent dans les écoles pour promouvoir la pratique de tous les sports. On a tendance à se concentrer sur les disciplines les plus médiatiques alors qu'on a la chance, dans ce pays, d'avoir des clubs qui proposent toutes les activités sportives. Cette génération 2024 est une cible principale pour nous. On veut qu'ils vivent pleinement ces Jeux [à Paris]. Ce seront des souvenirs, pour certains une première expérience en tant que bénévoles ou peut-être même un premier emploi.

Vous dites qu'il faut développer la pratique sportive chez les enfants et les adolescents. Est-ce à cela que vont servir les 5 millions d'euros que le Comité de candidature a rendus à ses partenaires publics ?

C'était un enjeu pour nous effectivement de lutter contre la sédentarité dans le pays. On a montré grâce au succès de cette candidature qu'on allait déployer des projets dans toute la France. Même si ce sont les Jeux de Paris 2024, on veut vraiment construire un héritage partout sur le territoire. Cette semaine olympique et paralympique a lieu dans toutes les écoles de France, dans toutes les régions. On veut aussi éduquer les enfants à avoir un nouveau regard sur le handicap et les sensibiliser aux valeurs de respect, d'amitié, d'excellence qui sont les valeurs des JO.

Il y a quelques jours vous aviez fait part de votre inquiétude sur de possibles retards sur le chantier du Grand Paris Express, vous avez même écrit à Emmanuel Macron et au Premier ministre Edouard Philippe. Est-ce que vous avez eu des garanties depuis ?

On a eu des échanges. On travaille avec les services de l'État. On est très concernés par ces lignes de transport. On reste à notre place, mais on suit de très près. C'est aussi un héritage très fort pour le territoire, ici en Île de France, d'avoir ce Grand Paris Express rendu en temps et en heure. On attend désormais les arbitrages définitifs qui n'ont pas encore été rendus.

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