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Vidéo Pour la première fois, des surfeurs s'affrontent en bassin artificiel

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Une épreuve de surf en bassin artificiel
Une épreuve de surf en bassin artificiel Une épreuve de surf en bassin artificiel
Article rédigé par franceinfo - Alexis Magnaval
France Télévisions

Une compétition a eu lieu sur le bassin à vagues artificielles de Kelly Slater, en Californie, aux Etats-Unis. Pour l'épreuve olympique de surf, les organisateurs des JO de Paris 2024 envisagent cette option.

C'est un aperçu de se que pourrait être le futur du surf en compétition. Mardi 19 septembre, 18 surfeurs se sont affrontés pour la première fois en bassin artificiel lors d'une compétition, opportunément nommée "The Test". Situé à Lemoore en Californie, le "Surf Ranch" est un complexe appartenant à l'Américain Kelly Slater, 11 fois champion du monde. Le surfeur a passé plus de 10 ans à perfectionner ce système, sur un lac artificiel de plus de 600 mètres, construit à la base pour le ski nautique.

Après cette expérimentation, un premier événement homologué par la Ligue de surf mondiale y aura lieu en mai 2018, rapporte le New York Times (en anglais). Le but principal est de réduire l'incertitude : celle de la météo et celle de la marée. Stimulées par des mouvements sous-marins, les vagues peuvent être identiques et revenir toutes les 4 minutes.

Une option préférée aux vagues des Landes ?

Une installation similaire pourrait accueillir l’épreuve des Jeux olympiques de Paris 2024. Le surf fera en effet son entrée dans l'olympisme à Tokyo 2020. Pour les sites naturels, trois villes ont déjà fait acte de candidature : Biarritz (Pyrénées-Atlantique), Hossegor (Landes) et Lacanau (Gironde). Mais la vague artificielle est à l'étude. En France, des systèmes similaires sont à l'étude, notamment le projet de Waves in City, qui imagine des complexes de surf urbain. L'ouverture du site parisien, situé à quelques minutes de la capitale, est prévue pour 2019.

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