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Le logo polémique des JO 2020 de Tokyo est abandonné par le comité d'organisation

Alors que les soupçons se multiplient et que l'affaire tourne au vinaigre, le visuel a été abandonné, selon la presse japonaise.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 01/09/2015 08:54 Mis à jour le 01/09/2015 09:31

Temps de lecture : 1min

Cette fois, c'est tout vu. Le comité d'organisation des JO 2020 de Tokyo (Japon) abandonne l'utilisation de son logo, qui avait été qualifié de plagiat par le graphiste belge Olivier Debie, auteur d'un logo assez proche pour le théâtre de Liège. Ce dernier a d'ailleurs porté l'affaire devant la justice belge, avant une décision attendue le 22 septembre. Plus largement, l'emblème Tokyo 2020 est accusé d'avoir été inspiré par divers visuels glanés sur internet, au point de susciter les commentaires agacés de responsables politiques.

Théâtre de Liège vs Tokyo 2020 #Tokyo2020 #ThéâtredeLiège #plagiat? pic.twitter.com/u64MpWBAI2
— Olivier Debie (@OliDebie) 28 Juillet 2015

"Kenjiro Sano doit donner des explications claires"

Un exemple ? Lors de sa présentation, le designer Kenjiro Sano a utilisé un visuel d'un aéroport japonais habillé avec son logo. Mais des internautes ont découvert que cette image avait été prise par une autre personne et, apparemment, été utilisée sans autorisation. Face au comité d'organisation, le graphiste aurait d'ailleurs reconnu que cette photo avait été reprise sur internet, selon la chaîne NHK. Par ailleurs, selon la presse japonaise, la société MR_Design de Kenjiro Sano a déjà été prise en flagrant délit de copie d'images pour une campagne publicitaire du brasseur japonais Suntory.

Le designer a rejeté toute accusation de plagiat, dans le cas du logo des JO. En gage de bonne foi, il a même présenté des diagrammes et d'autres documents, pour décrire le cheminement de la conception du visuel. Mais cela n'a pas suffi à calmer les soupçons. "Kenjiro Sano doit donner des explications claires", a ainsi déclaré le gouverneur de Tokyo, Yoichi Masuzoe. L'ambiance de plus en plus mauvaise aurait finalement amené le comité d'organisation à revoir sa copie. Celui-ci doit encore prendre sa décision finale en réunion extraordinaire.

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