Rio 2016 : la natation en eaux troubles
À l'issue de sa course lundi 8 août, Camille Lacourt s'en est pris au dopage dans son sport, suscitant une vive polémique.
Aux Jeux olympoques de Rio de Janeiro, il a beau fixer le tableau d'affichage, rien n'y fera. Camille Lacourt termine seulement cinquième de sa course, il ne remportera pas le titre olympique. Mais à la sortie du bassin, il y a du soupçon dans les mots du nageur français : "Quand je regarde le 200m crawl, ça me dégoute un peu (...), c'est d'une tristesse absolue", a-t-il déclaré.
Les langues se délient
Quelques minutes plus tôt, la charge était encore plus violente : "Sun Yang, il pisse violet", lançait-il sur les ondes de RMC. Dans son viseur, le nageur chinois, sifflé par le public quelques minutes avant de devenir champion olympique du 200m nage libre. Contrôlé positif il y a deux ans à une molécule soignant les angines de poitrine, il a été suspendu trois mois par la fédération chinoise, pas assez au goût de nageur australien Horton. Il a qualifié Sun Yang de tricheur dopé. Depuis lundi soir, les langues se délient. Pour Michael Phelps, c'est "triste qu'il y ait des gens contrôlés positifs (...), qui ont quand même l'occasion de nager aux JO", a-t-il glissé. L'Américain vise une nageuse russe, elle aussi conspuée à son arrivée, contrôlée positive deux fois en trois ans.
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