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Une athlète grecque exclue des JO de Londres après un tweet raciste

LONDRES - La triple sauteuse Voula Papachristou s'est ensuite excusée pour sa "blague de mauvais goût". Le comité olympique grec l'a immédiatement exclue.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
La triple sauteuse Voula Papachristou aux Championnats d'Europe d'athlétisme à Helsinki (Finlande), le 29 juin 2012. (MATT DUNHAM / AP / SIPA)

Les réseaux sociaux font une première victime aux Jeux olympiques. Une athlète grecque a été sanctionnée mercredi 25 juillet pour des propos racistes tenus sur son compte Twitter, à deux jours de l'ouverture des JO de Londres. "Avec autant d'Africains en Grèce, au moins les moustiques du Nil occidental mangeront de la nourriture maison", a écrit la triple sauteuse Voula Papachristou, 23 ans, sans mesurer le retentissement de ses propos. 

La réaction du comité national olympique grec ne s'est pas fait attendre. "La triple sauteuse Papachristou a été exclue de l'équipe grecque pour les Jeux olympiques en raison de commentaires contraires aux valeurs et aux idéaux du mouvement olympique". Le Comité international olympique (CIO) assure que le comité grec a pris cette décision sans concertation.

La jeune femmes'est immédiatement excusée sur Twitter, demandant "pardon à tous (s)es amis et coéquipiers". "Les Jeux étaient mon rêve, dit-elle, et je n'y participerais pas si je ne respectais pas les idéaux du mouvement olympique".

 

Des règles strictes pour les athlètes 2.0

Les règles édictées par le CIO et transmises depuis plusieurs semaines aux délégations sont on ne peut plus claires en matière d'usage des réseaux sociaux, principalement Twitter et Facebook. Les athlètes ont notamment l'interdiction de contrevenir aux principes de la charte olympique par des propos discriminatoires, ce qui est le cas de Papachristou, ou de la propagande politique ou religieuse.

Ils sont également appelés à ne "pas se substituer à des journalistes" mais à se contenter de raconter leurs Jeux à la première personne du singulier, ainsi qu'à ne pas poster de vidéos. En cas d'infraction, le CIO a prévu des sanctions pouvant aller jusqu'à l'exclusion. Dans le cas grec, le comité national olympique a pris les devants pour éviter une éventuelle éviction, qui aurait été plus retentissante si elle avait émancé du Comité international.

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