Vidéo JO 2016 : "Souffrant ou pas, je voulais nager" le relais 4x200 m libre, assure Yannick Agnel
Yannick Agnel a expliqué mardi que ce n'était pas lui qui avait pris la décision de ne pas nager le relais 4x200 m libre, éliminé en séries.
Yannick Agnel assure que ce n'est pas lui qui a pris la décision de ne pas nager le relais 4x200 m libre à Rio, mardi 9 août. Lors d'une conférence de presse organisée à 2h30 (heure française), le nageur est revenu sur la polémique qui a suivi l'élimination du relais français en séries.
Après la course, les quatre nageurs avaient pointé du doigt Yannick Agnel, remplacé à la dernière minute par Damien Joly : "Pour faire simple et crever l'abcès, on a été abandonnés par Yannick, il nous a lâchés", avait lancé l'un des relayeurs, Jordan Pothain.
"Même à 40 de fièvre, je me serais défoncé"
"C'est la DTN [direction technique nationale] qui a fait le choix de mettre Damien Joly à ma place. Souffrant ou pas, je voulais nager. Même à 40 de fièvre, je me serais défoncé", a assuré Yannick Agnel. "Ceux qui me connaissent savent que je n'ai jamais lâché personne, ni abandonné personne, et encore moins mon équipe", a poursuivi le champion olympique de 2012 sur 200 m nage libre, précisant qu'il souffrait d'une sinusite depuis deux jours.
"Jordan a parlé sous le coup de l'émotion et de la déception, je peux comprendre, mais ce ne sont pas des paroles à prendre à la lettre. On a eu une explication derrière, ses mots ont dépassé sa pensée", a tempéré Yannick Agnel, qui s'est exprimé seul. "Ce matin [mardi], je me suis levé, je n'avais plus de fièvre. Je me suis dit que c'était encore mieux, que je serais plus frais. On était censés faire un point, mais ils ont décidé de garder Damien Joly. C'est une décision de la DTN que je respecte, mais je voulais absolument nager", a-t-il expliqué.
Le nageur a raconté qu'il avait 40 °C de fièvre lundi soir, mais qu'il n'avait jamais dit qu'il ne nagerait pas le relais en séries mardi. Il a ainsi regretté un manque de communication avec la DTN : "Je me suis réveillé, ils étaient tous dans la chambre avec le regard noir. La décision a été prise sans moi, sans me consulter."
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