Affaire Margaux Pinot : "J'ai cru que j'allais y laisser ma vie", affirme la judokate
Mercredi, la judokate avait publié une photo de son visage tuméfié sur les réseaux sociaux suite à une agression présumée de son compagnon.
Face aux micros, Margaux Pinot a donné de nouveaux éléments dans les événements qui l'ont opposé à son compagnon le week-end dernier, jeudi 2 décembre lors d'une conférence de presse.
Cinq jours aprĂšs les faits et quelques heures aprĂšs une confĂ©rence de presse d'Alain Schmitt, au cours de laquelle il remettait en cause ses propos initiaux, la judokate est revenue sur les faits. Elle explique que tout aurait commencĂ© Ă la suite de propos "mĂ©chants" de son entraĂźneur et compagnon.Â
Des nombreux coups et mĂȘme un Ă©tranglement
"Il a commencé à me dire que ma carriÚre était foutue, qu'il trouverait quelqu'un pour me niquer dans le judo" explique la sportive de 27 ans. "Je suis allé me rallonger dans mon lit, je me suis bouché les oreilles. J'ai l'habitude d'entendre ces propos. Je me sens dévalorisée, j'ai moins de confiance en moi depuis des mois".
Selon Margaux Pinot, Alain Schmitt serait alors venu la chercher dans la chambre. Il l'aurait alors mise au sol, se serait "mis Ă califourchon" sur elle et lui aurait assĂ©nĂ© des coups de poing. Une version rĂ©futĂ©e par l'homme, qui reconnaĂźt une dispute qui n'aurait pas Ă©tĂ© ponctuĂ©e de coups au visage. D'aprĂšs sa version des faits, la violence Ă©tait mĂȘme rĂ©ciproque.
La judokate prĂ©cise que les coups se seraient poursuivis dans plusieurs piĂšces de l'appartement ainsi que dans les escaliers de la rĂ©sidence. Son entraĂźneur et compagnon aurait projetĂ© sa tĂȘte sur le sol Ă plusieurs reprises, l'aurait rouĂ©e de coups et posĂ© ses mains autour de son visage, pour "[l']Ă©trangler." Avant de continuer : "J'ai cru que j'allais y laisser ma vie."Â
Des "projections" sur les murs
"Je lui ai dit : 'Ăcoute Alain, je t'aime, je vais me remettre avec toi on va discuter.' Il m'a dit 'ok on va discuter, je te laisse deux minutes.' Il a resserrĂ© les mains, j'ai pu me relever et courir dans le couloir, raconte Margaux Pinot . LĂ , nous nous sommes projetĂ©s sur les murs".
La judokate a assuré n'avoir cependant porté aucun coup à son compagnon. Selon elle, il n'y aurait eu que deux épisodes violents en quatre ans avec Alain Schmitt. Concernant la conférence de presse que ce dernier a tenu en début de journée, elle dit l'avoir regardé. "Il reste sur sa lancée. Il ment. Il continue de me faire passer pour une femme hystérique." Avant de conclure, "Il est relùché dans la nature, j'ai peur, je ne suis pas retournée chez moi."
Commentaires
Connectez-vous Ă votre compte franceinfo pour participer Ă la conversation.