Championnats d'Europe de judo : pas de médaille pour Clarisse Agbégnénou, sortie dès les quarts de finale
Une mauvaise surprise. Contre toute attente, Clarisse Agbégnénou a été éliminée dès les quarts de finale des championnats d'Europe de judo en -63 kg, samedi 4 novembre, à Montpellier. La Française de 31 ans, six fois championne du monde et cinq fois championne d'Europe, a perdu contre la Kosovare Laura Fazliu au terme du golden score. Avant de chuter à nouveau dès le premier combat de repêchage face à la Hongroise Szofi Ozbas en clôture d'une journée compliquée pour celle qui ambitionne de réaliser le doublé à Paris, trois ans après l'or ramené de Tokyo.
La Française, victorieuse de son premier combat face à la Croate Katarina Kristo, a connu plus de soucis au deuxième tour contre la Finlandaise Emilia Kanerva. Elle a combattu plus de dix minutes, passant déjà par le golden score, pour infliger un ippon à son adversaire. Face à Laura Fazliu, le golden score lui a été fatal, sur waza-ari, alors que la judokate tricolore pensait l'avoir emporté quelques secondes plus tôt en contrant sa rivale. Elle avait déjà été battue par cette adversaire lors du Grand Slam de Tel-Aviv en février. Renvoyée dans le tableau de repêchage, Clarisse Agbégnénou a été dominée d'entrée par la Hongroise Szofi Ozbas.
"Je préfère perdre ici qu'aux Jeux"
Deux revers de suite et une élimination prématurée, loin de ses attentes à huit mois des Jeux olympiques de Paris. "Je suis très déçue, mais je me dis que c'est aussi bien. Je vais travailler, ça me met de la hargne, a-t-elle déclaré après son élimination. Je préfère perdre ici qu'aux Jeux. La sportive en moi est déçue, mais ça va aller."
Agbégnénou a fait son retour à la compétition internationale aux championnats du monde de Doha en mai après un congé maternité. Elle y avait décroché un sixième titre, onze mois à peine après avoir donné naissance à son premier enfant. "C'est une année qui a été très chargée. J'essaye toujours de lever la tête, mais je ne suis pas un robot non plus, a-t-elle soufflé, au bord des larmes. Je reviendrai bien plus forte en 2024. La lionne n'est pas près de se coucher. Il ne faut pas s'inquiéter pour moi."
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