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Mondiaux de judo : Sans Riner, le judo français s'en remet à ses filles

Amandine Buchard, en lice ce mercredi aux Mondiaux de judo, fait partie des chances de médailles françaisesd'une compétition marquée par l'absence de Teddy Riner. Elle doit lancer la dynamique d'une équipe de France jeune et ambitieuse, notamment chez les femmes. La situation est plus délicate chez les hommes.
Article rédigé par Victor Lengronne
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
Clarisse Agbegnenou est la principale chance française de titre mondiale. (PHILIPPE MILLEREAU / DPPI MEDIA)

Les Jeux Olympiques de Tokyo en ligne de mire. Teddy Riner n'est pas présent pour les Mondiaux de Bakou, pour préserver "son corps usé". Une première en dix ans. Forcément l'équipe de France masculine avance dans l'inconnu. 

Cinq des neuf engagés ont entre 20 et 23 ans et seuls trois d'entre eux sont montés sur un podium international : Alexandre Iddir, troisième des championnats d'Europe, Axel Clerget, vice-champion d'Europe et surtout Cyrille Maret, médaillé de bronze olympique et double médaillé d'argent européen en -100 kg. Seul le podium mondial manque à son palmarès. Mais il sera difficile à accéder. Maret est seulement 16e mondial. C'est le meilleur classement d'un Français cette année en abordant cet événement (Axel Clerget est également 16e). Un podium chez les hommes serait une surprise. "Zéro médaille, bien sûr que c'est possible. L'an passé si Riner n'est pas là, on fait zéro médaille", explique Franck Chambily, responsable de l'équipe de France masculine, au journal Le Monde.

Le titre ou rien pour Agbegnenou

En l'absence de Riner, le judo français compte surtout sur ses combattantes, qui ont des chances de bien figurer en Azerbaïdjan. Clarisse Agbegnenou est la grande favorite en -63 kg. Multiple médaillée internationale et numéro une mondiale, elle a toutes les cartes en main pour s'offrir un troisième titre mondial. Elle n'a perdu qu'un seul combat depuis un an et demi. Pour elle, c'est "le titre ou rien".

D'autres judokates ont des chances de podium, voire de titre : Audrey Tcheuméo et Madeleine Malonga en -78 kg, Marie-Eve Gahié en -70 kg, Priscilla Gneto et Hélène Receveaux en -57 kg ou encore Amandine Buchard, qui entre en lice ce vendredi en -52 kg. 

C'est sur leurs épaules que reposera le nombre de médailles françaises à la fin de la compétition. "Les attentes sont fixées sur les féminines. Notre équipe masculine est très renouvelée. Il reste du travail à fournir mais nous sommes déterminés à montrer de belle choses", confesse Stéphane Traineau, le directeur des équipes de France, qui "aborde sereinement ces Mondiaux".

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