Cet article date de plus d'un an.

Judo : accusée de mettre en location un logement indécent, Clarisse Agbégnénou plaide la "bonne foi"

La judokate, qui doit disputer les championnats d'Europe dans deux semaines, a organisé une conférence de presse mardi pour s'expliquer sur cette affaire.
Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 2min
Clarisse Agbégnénou lors des championnats du monde de judo à Doha, le 10 mai 2023. (KARIM JAAFAR / AFP)

La double championne olympique de judo Clarisse Agbégnénou, accusée de louer un appartement dans un état indécent, s'est dite, mardi 17 octobre, "de bonne foi" dans le litige qui l'oppose à sa locataire. Elle affirme avoir "tout fait" pour engager des travaux. "J'ai été très malheureuse de ça parce qu'il y a des choses qui ont été vraiment détournées des faits", a déclaré la judokate de 30 ans lors d'un point-presse organisé à deux semaines des championnats d'Europe de judo.

Jeudi, le site d'information Streetpress.com a rapporté que la porte-drapeau de la délégation française aux JO de Tokyo était accusée par sa locataire de lui louer un appartement "indécent", une qualification en dessous de l'insalubrité. Cette femme de 35 ans affirme que les travaux nécessaires à l'assainissement de l'appartement n'ont jamais été réalisés, alors qu'elle aurait alerté sa propriétaire depuis plus d'un an. Elle affirme également que l'état du logement serait à l'origine des problèmes de santé de ses deux enfants de trois et six ans.

"Je suis droite dans mes baskets"

"J'ai tout fait pour que cette personne soit bien. Surtout que quand il y a des enfants, je suis la première concernée donc ça m'a affectée", a assuré Clarisse Agbégnénou. "J'ai engagé une entreprise pour faire des travaux, la porte n'a jamais été ouverte", s'est-elle défendue. "Forcément, les personnes ne peuvent pas vivre comme ça [mais] ce n'est pas de mon fait. Ça part d'un dégât des eaux et dans ce cas-là, je ne suis pas responsable. J'ai tout fait derrière pour arranger les choses."

"J'espère que ça va se résoudre très rapidement, que ce soit de son côté ou du mien", a également confié la sextuple championne du monde. La judokate dit avoir transféré le litige à un avocat "pour [se] libérer de tout ça et être sereine pour les championnats d'Europe" prévus du 3 au 5 novembre prochain à Montpellier. "Après, j'essaye de faire abstraction en me disant que je suis droite dans mes baskets", a-t-elle ajouté.

Commentaires

Connectez-vous à votre compte franceinfo pour participer à la conversation.