Masters de Doha : Amandine Buchard en or, Gneto et Cysique brillent aussi
Habituellement disputé en fin d'année, le Masters de Doha réunit les meilleurs judokas mondiaux, soit les 36 les mieux classés, de chaque catégorie de poids. Les français y sont très bien représenté avec le poids-lourd Teddy Riner qui combattra mercredi. Du côté des femmes, les quatre numéros 1 mondiales seront aussi présentes : Amandine Bouchard (-52kg), Clarisse Agbegnenou (-63 kg), Madeleine Malonga (-78 kg) et Marie-Eve Gahié (-70 kg).
En finale ce lundi, Amandine Buchard est venue à bout de la Japonaise Ai Shishime, N.3 mondiale de la catégorie mais non sélectionnée pour les JO-2020, aux pénalités après quasiment trois minutes dans le golden score (la prolongation après les quatre minutes réglementaires de combat, NDLR). Auparavant, elle avait, pour la première fois, trouvé la clé face à la championne olympique en titre, la Kosovare Majlinda Kelmendi, aux pénalités déjà, après plus de neuf minutes de combat. Privée de Championnats d'Europe fin novembre dernier à Prague à cause d'une côte blessée, la judokate française de 25 ans confirme ainsi sa reprise post-confinement très convaincante. Elle s'était déjà imposée au Grand Chelem de Budapest pour le premier tournoi du circuit mondial au temps du Covid-19 fin octobre, face à une concurrence moins relevée toutefois.
Astride Gneto, engagée aussi en -52 kg et dominée par Shishime en demi-finale (ippon), a elle obtenu une médaille de bronze.
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L'argent pour Cysique
Elle aussi opposée à une Japonaise en finale, Yoshida Tsukasa, la jeune Sarah-Léonie Cysique (-57 kg, 22 ans) s'est elle inclinée par ippon. Immobilisée au sol après cinq minutes dans le golden score, après avoir pourtant mené deux pénalités à zéro. Mais les précieux points qu'offre une finale au Masters confortent sa place de Française la mieux placée dans la catégorie dans la course à la qualification olympique, prolongée jusqu'au 28 juin prochain face à la pandémie de Covid-19.
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