Riner : "On veut me voir perdre"
Q: comment s'est passée cette finale contre votre vieux compère Cyrille Maret ?
R: "Avec Cyrille, on se connaît depuis des années, on a l'habitude de se prendre aux entraînements. Cyrille connaît les points où il faut appuyer. Essayer de truquer le match sans se faire voir, ça c'est du Cyrille. J'ai attendu le bon moment. Je savais que Cyrille allait lancer la machine et attaquer dès le départ. Mais je le connais mon Cyrille, tout doucement ça descend dans le rythme. A la fin, il a voulu faire rire mais ça n'a pas marché. Mais Teddy ici et Teddy entraîné pour un championnat du monde, c'est différent. Le match aurait déjà été plié. Je vois que j'ai du mal à être rapide, à me déplacer. Je suis en train de faire mes réglages, je suis en pleine reprise".
Q: pourquoi vous êtes vous isolé tout au long de la journée ?
R: "Je connais trop ces journées-là où le public veut des autographes, des photos. Je ne voulais pas m'éparpiller et me fatiguer avec ça. C'est toujours particulier. Et puis moi je suis quand même l'homme à abattre, que ce soit ici ou à l'international. On veut me voir perdre, j'en suis conscient".
Q: vous avez repris l'entraînement le 5 octobre. A quel pourcentage estimez-vous votre état de forme ?
R: "A 20%. J'ai 3, 4 séances de judo dans les pattes dont 2 ou 3 où il n'y a pas de lourds ! Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? C'est frustrant, on vient à l'entraînement pour pouvoir faire du judo, prendre des lourds et il n'y a pas de lourds à l'entraînement. Comment est-ce qu'on peut s'entraîner quand il n'y a pas de lourds dans ma catégorie ? C'est un peu chiant. Mais je retiens qu'il y a 51 inscrits aujourd'hui en poids lourds, on va noter les noms".
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