Teddy Riner a rendez-vous avec l'histoire
"Je vais à Londres pour une seule journée. C'est là la dureté de la chose. Ce n'est qu'une journée où il faut être bon. De 6h30 à 18h00. C'est la journée de ma vie", explique tout de go Teddy Riner qui participera à ses deuxièmes Jeux.
Colosse d'une remarquable souplesse
En 2008 à Pékin, il avait été battu par l'Ouzbek Abdullo Tangriev en quarts de finale sur pénalité pendant le golden score et s'était consolé avec le bronze. Dès la sortie du tatami, il s'était juré de décrocher l'or en 2012. "J'étais un peu jeune pour prétendre à cette médaille. Je n'étais pas préparé. Le tour qu'il m'a joué en quarts de finale, il ne me le jouera pas cette année".
Arrivé aux JO 2008 avec deux grosses techniques, Riner souligne qu'il en possède désormais 7, parfaitement maîtrisées et qui lui valent d'être nettement au-dessus du lot. Surtout, Riner est invaincu depuis deux ans. Sa dernière défaite remonte aux Mondiaux 2010 à Tokyo où il a cédé sur décision des arbitres face au Japonais Daiki Kamikawa en finale des toutes catégories. Une défaite controversée dont il a tiré les leçons. Pour devenir le premier judoka français sacré dans la catégorie reine depuis David Douillet (qui avait fait le doublé 2000-2004), Riner doit foncer. C'est maintenant !
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