L'arbitrage vidéo remis à l'ordre du jour
L'arbitrage doit-il avoir recours à la vidéo ? La question peut amorcer des heures de causeries. Et le sujet, porte à controverse. Décidé à améliorer l'arbitrage, parfois contestable sur certaines actions litigieuses, l'Ifab examinera ce point lors de sa prochaine réunion, en octobre. " C'est maintenant à notre ordre du jour", a déclaré Sepp Blatter, le président de la Fifa, actuellement à Singapour pour assister aux premiers JO de la Jeunesse. Jusqu'à ce jour, la Fifa avait refusé toute utilisation de la vidéo pour résoudre des problèmes d'arbitrage, alors que cette technologie a fait ses preuves dans d'autres disciplines à l'instar du tennis ou du rugby.
Encore lors de la dernière Coupe du monde en Afrique du Sud, deux flagrantes erreurs d'arbitrage ont remis en doute la capacité des hommes en noirs à pouvoir juger efficacement toute phase de jeu. En huitième de finale, le but de l'égalisation (à 2-2) fut injustement refusé aux Anglais contre l'Allemagne, finalement victorieuse 4 buts à 1, alors que le cuir avait franchi la ligne. En revanche, les Mexicains s'étaient fait volé face à l'Argentine (défaite 3-1 du Mexique), le but de Carlos Tevez ayant dû être refusé pour une position de hors-jeu indéniable du joueur de Manchester City.
Devant de telles erreurs d'arbitrage qui polluent le football de haut niveau et, sous la pression internationale, la position de Sepp Blatter a évolué. "J'ai dit que si on a un système fiable et simple nous l'utiliserons, mais jusqu'ici nous n'en disposons pas", a-t-il expliqué. Si aucune décision officielle concernant l'arbitrage vidéo ne sera prise avant le mois de mars, la Fifa a d'ores et déjà expérimenté l'arbitrage à cinq. En France, certaines rencontres de Coupe de la Ligue se sont disputées dans ce système inédit.
Par Rayan Ouamara
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