L'Argentine au bout du suspens face à la Suisse
Revivez le film du match
Il était écrit qu'aucun huitième de finale de ce Mondial ne devait se transformer en cavalier seul de l'une des deux équipes. Cet Argentine-Suisse n'a pas dérogé à la règle. La Suisse avait semble-t-il choisi d'utiliser la tactique qui lui avait permis de battre l'Espagne en ouverture du Mondial 2010. L'impact physique en plus. Résultat, l'Argentine a longtemps, très longtemps, buté sur la défense de la Nati.
Début équilibré
Le début de match est relativement équilibré entre deux formations plutôt bien entrées dans leur match. Néanmoins, il faut attendre la demi-heure de jeu pour voir les premières situations chaudes sur les deux surfaces. A la 28e minute, Shaqiri, le trublion suisse, déborde et entre dans la surface pour servir en retrait Xhaka. La frappe de ce dernier oblige Romero a un arrêt du pied. L'Argentine a eu chaud mais réagit immédiatement sur corner. Garay manque l'ouverture du score d'un rien. Il va de soi que la bande à Messi domine son adversaire mais le Barcelonais n'est pas aussi rayonnant qu'à son habitude, Di Maria monopolise plus le ballon.
Benaglio s'y met
Comme l'Albiceleste ne marque pas, elle se met en danger. A la 39e minute, elle passe même tout près de concéder un but sur un contre que Drmic va gâcher en tentant le lob sur un Romero qui était resté entre deux eaux, entre sa ligne et la sortie. Le coup est passé près. L'Argentine souffre, comme la France, le Brésil ou l'Allemagne avant elle.
En deuxième période, la domination argentine se fait plus pressante. Messi retrouve sa position centrale dans le jeu et les occasions se multiplient mais Benaglio se met au niveau des gardiens du Mondial en écoeurant Rojo puis Higuaïn à l'heure de jeu. Plus le match avance, plus l'impact physique des Suisses est présent, plus l'Argentine domine. Seul le score ne bouge pas. Au grand dam de Messi qui se démène jusque dans les dernières minutes du temps additionnel.
Prolongation stérile jusqu'à un éclair de Messi
La première période de la prolongation est stérile d'un point de vue occasion de but. Il faut bien le reconnaître, ce match n'est pas au niveau d'un huitièmes de finale de Coupe du Monde. L'Argentine domine toujours autant, la Suisse est regroupée et la première période passe sans que le score ne bouge. Sans que les supporters des deux équipes ne tremblent.
Dans la deuxième période, Di Maria se heurte une nouvelle fois à Bengalio mais ne trouve toujours pas la faille. Mais le joueur Madrilène a réglé la mire. Sur une nouvelle percée de Messi, "la Pulga" le décale sur droite et Di Maria ouvre son pied pour tromper Benaglio et donner l'avantage à son camp à trois minutes de la fin de la prolongation. Sur le dernier corner, Dzemaili croit réussir l'exploit d'égaliser mais sa tête trouve le poteau et lui rebondit sur le pied avant de filer hors cadre. Le dernier coup-franc de Shaqiri ne donne rien. L'Argentine est bénie des Dieux.
L'Argentine a souffert mais à l'instar du Brésil, de la France et de l'Allemagne. Les grands joueurs répondent présents dans les grands matches. Une nouvelle fois, l'Argentine peut remercierl Messi décisif sur le but de Di Maria.
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