L’Espagne de Lopetegui s’impose face à une faible Belgique (2-0)
Les yeux étaient rivés sur lui. Après huit années marquées par un doublé Coupe du Monde/Euro, Vicente Del Bosque a laissé la main cette année au Basque Julen Lopetegui. Une lourde mission pour l’entraîneur de 50 ans, à la tête d’une nation qui a dominé la planète football pendant six ans avant de s’effondrer lors des deux derniers grands rendez-vous (élimination au premier tour de la Coupe du Monde au Brésil et en huitièmes de finale du dernier Euro).
Lopetegui ne renie pas le toque
Face à la Belgique, Julen Lopetegui posait la première pierre de son projet de Roja "new look", renouvelée dans les grandes largeurs avec l’arrivée de petits jeunes comme Lucas Vazquez, Saul Niguez ou Marco Asensio. Ces trois-là débutaient ce match face aux Belges sur le banc mais semblent capables d’apporter un supplément de folie dans ce 4-3-3 immuable, marque de fabrique du succès espagnol et que Lopetegui n’a pas voulu toucher sur ce premier match.
Adepte du fameux toque sous Luis Aragones puis sous Vicente Del Bosque, la Roja version Lopetegui a repris les mêmes codes que ses ainés. Dans une rencontre qui a démarré à une allure de sénateur, l’Espagne confisque le ballon, comptant 61% après 45 minutes de jeu. Et malgré la sortie sur blessure du buteur maison Alvaro Morata dès la 27e minute, c’est l’Espagne qui trouve la première la faille grâce à David Silva. Le Citizen profite d’un bon travail de Vitolo côté gauche pour placer une reprise du plat du pied qui fait mouche (33e). Une première mi-temps contrôlée par les joueurs de Lopetegui, face des Belges bien trop faibles collectivement pour inquiéter David De Gea.
Martinez et henry ont encore du boulot
La mi-temps arrivait à point nommé pour donner un second souffle à Hazard et sa bande. Ce fut tout l'inverse puisque les joueurs de Roberto Martinez prennent le bouillon dès le retour des vestiaires. Il faut un grand Courtois pour éviter que Piqué (48e) puis Diego Costa (58e) ne doublent la mise dès la reprise. Mais à force de subir, la défense Belge finit par craquer. Vitolo, encore lui, enrhume Jordan Lukaku qui ne peut qu’accrocher le pied du feu follet Espagnol dans la surface de réparation. David Silva n’en demandait pas tant pour s’offrir un doublé en prenant à contre-pied Thibaut Courtois sur penalty (62e).
Un second but qui marquait le début d’une fin de match en roue libre, les Espagnols se contentant de garder le ballon face à des Belges bien tristes. Première réussie donc pour Lopetegui qui pourra aborder avec confiance son premier match de qualification face au Lichtenstein lundi. Pour le coach des Diables Rouges Roberto Martinez et son nouvel adjoint Thierry Henry, il y a encore du boulot…
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