L'Espagne prend ses marques
Pour leur première sortie, les champions du monde n'ont pas fait durer longtemps le suspense. Dès l'entame, ils multipliaient les occasions, celles-ci se succédant nombreuses sur le but uruguayen, avec notamment un poteau trouvé par Fabregas dès la 10e minute. L'Espagne déroulait son football malgré les huées du public sud-américain. Elle matérialisait par deux fois cette domination. D'abord sur un demi-volée de Pedro déviée par Lugano (20e) puis d'un second but, signé Soldado, alerté par Fabregas et oublié par la lourde charnière centrale Lugano-Godin (32e).
Un match ronronnant
Ensuite dans la torpeur du stade, le score semblant acquis, le rythme chutait tout à coup, malgré une petite réaction d'orgueil des Uruguayens. La seconde période se déroulait sur un terrain de match amical, comme si les deux équipes se satisfaisaient de ce 2-0, et dans un stade qui ne se réveillait plus que sporadiquement. L'Uruguay, qui ne s'était créé que peu de véritables occasions sur lesquelles Casillas -préféré à Valdes- était sorti impeccablement, allait pourtant le tirer de son assoupissement en toute fin de match, en réduisant l'écart sur un coup franc direct de Soares bien timide jusqu'alors.
Face à une équipe "Celeste" défensive, l'Espagne a choisi de ne pas en faire trop. Le fait d'avoir rapidement fait le break lui a permis de voir venir et d'assurer un succès logique pour prendre la tête du groupe et s'habituer pour son prochain match à la chaleur de Recife.
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