L'Espagne sauve l'honneur
Ce fut un match comme on s'y attendait, sans enjeu et donc sans pression excessive. C'est sans doute pour cela qu'il a mis du temps à trouver sa vitesse de croisière. Ce dont les Australiens ont profité en se projetant très rapidement vers l'avant pour tenter de surprendre des Espagnols qui semblaient avoir du mal à mettre leur jeu en place. Les belles intentions australiennes ont duré un quart d'heure avant que l'Espagne mette enfin en place son organisation, en dominant le milieu de terrain avec un Iniesta retrouvé, pour sa 100e sélection. Les hommes de Del Bosque prenaient alors totalement le match à leur compte et ne laissaient que quelques bribes de jeu aux Australiens.
Le réveil de la Roja
La domination espagnole était récompensé à la 35e minute par un but de David Villa, reprenant efficacement un centre venu de la droite de Juanfran. Villa signait pour l'occasion son 9e but en 12 matches de coupe du monde. De quoi regretter peut-être que le sélectionneur espagnol ne l'ait pas plus utilisé. De même qu'il avait peu fait confiance depuis le début de la compétition à Mata, qui allait pourtant être un pion essentiel dans le jeu espagnol en deuxième mi-temps.
Les Espagnols gardaient la mainmise sur la rencontre. L'Australie ne réagissait que par quelques contres avec beaucoup de générosité mais bien trop peu d'efficacité. La Roja enfonçait le clou à la 69e minute par Fernando Torres bénéficiant d'une ouverture lumineuse d'Iniesta. Puis portait l'estocade par Mata à la réception d'une offrande de Fabregas, encore une fois superbement servi par Iniesta. (3-0, 82e).
Une sortie réussie
En jouant davantage libérés, un peu moins sûrs d'eux-mêmes, et avec un peu plus de concentration technique pour ne pas risquer une troisième déconvenue, les Espagnols ont assuré une victoire logique, face à des Australiens qui n'avaient au fond que leur courage à opposer. La formation ibérique a peut-être tourné une page avec la remise en cause d'une génération qui a tout gagné, même si Iniesta, Torres, Villa, Ramos et Alba ont montré cette fois qu'ils étaient encore là.
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