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L'ex-président de la FIFA, Jeffrey Webb, comparait devant un juge à New York

Ancien président de la CONCACAF (Confédération de football d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Carabaïbes) et vice-président de la FIFA, Jeffrey Webb comparait ce samedi devant un juge fédéral à New York. Extradé de Suisse mercredi, dans le cadre du scandale de corruption dans la FIFA, il faisait partie des 14 personnes mises en accusation par la justice américaine fin mai, dans un rapport de 164 pages qui avait conduit à l'annonce du retrait de Sepp Blatter de la présidence, une semaine après son élection pour un cinquième mandat. Il a décidé de plaider non coupable.
Article rédigé par Thierry Tazé-Bernard
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 1min
L'ancien président de la CONCACAF, Jeffrey Webb

Jeffrey Webb avait été arrêté le 27 mai à Zurich. Président de la CONCACAF, vice-président de la FIFA, il faisait partie des cibles de la justice américaine au moment de l'explosion du scandale de la FIFA, visées pour des faits de corruption, de racket, d'escroquerie et de blanchiment d'argent. Extradé de Suisse mercredi, le voilà désormais devant la justice américaine, où il doit répondre, aujourd'hui, des accusations qui sont portées à son encontre.

C'est une nouvelle étape dans le FIFAGate, qui a vraiment débuté le 27 mai dernier, avec cette descente policière dans un hôtel de Zurich et les arrestations de 7 responsables de la FIFA. "Jeffrey Webb, ancien vice-président de la Fifa et ancien président de la  la Concacaf (la Fédération de football d'Amérique du Nord, centrale et des  Caraïbes) se verra lire l'acte d'accusation aujourd'hui à 14H00" à Brooklyn, a  précisé dans un communiqué le procureur fédéral de Brooklyn. Il avait accepté son extradition le 9 juillet. Les six autres responsables  arrêtés à Zurich la refusent.

Ces 14 inculpés sont accusés d'avoir sollicité et reçu plus de 150 millions  de dollars en pots-de-vin et rétrocommissions sur une période de 24 ans. Quarante-sept chefs d'inculpation ont été retenus contre eux, dont "racket,  fraude et blanchiment".

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